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MATOIR, subst. masc.
A. − ORFÈVR. Outil à face grenue utilisé pour matir l'or ou l'argent. (Dict. xixes.).
P. anal. Outil utilisé dans la gravure sur bois, cuir, lino ou métal, pour obtenir une sorte de tramé. L'artiste opère soit sur le cuivre nu, soit sur le cuivre recouvert de vernis, en utilisant le burin ou la pointe, et d'autres outils, ciselets, matoirs, roulettes, de manière à rendre le modelé, non par des traits, mais par des points (Dacier1944, p. 8).
B. − TECHNOLOGIE
1. Ciseau émoussé utilisé pour matir une soudure. On laisse refroidir le plomb et on le comprime aussi fortement que possible et dans tous les sens avec un matoir (Quéret, Industr. gaz, 1923, p. 194).
2. Marteau utilisé pour river à chaud les clous ou les boulons (d'apr. Chabat 1881).
Prononc.: [matwa:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1676 orfèvr. «outil servant à matir l'or et l'argent» (Félibien); id. terme de graveur (ibid. p. 345: On appelle aussi Matoirs, de petits cizelets que l'on accommode par le bout avec des limes à matir, et qui servent à ceux qui gravent des quarrez de médailles); 2. 1765 terme d'arquebusier «ciseau pour matir les soudures» (Encyclop. t. 10, p. 197b); 3. 1868 «ciseau non tranchant servant à comprimer le plomb qui soude deux tuyaux» (Littré); 4. 1874 «outil en bois dont on se sert pour rabattre le zinc employé dans les constructions» (Lar. 19e). Dér. de matir*; suff. -oir*.