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MATEAU, subst. masc.
Assemblage d'écheveaux de coton ou de soie grège. Dans les ateliers on nomme mateau ou tors la réunion d'un certain nombre d'écheveaux de coton. Le mateau pèse une livre (Doin, Dict. teint., 1828, p.121).Les filateurs et mouliniers de premier ordre ont ordinairement la coutume de marquer toute la soie qui sort de chez eux, ou tout au moins les balles qui atteignent le mérite de qualité supérieure. Pour cela ils enroulent un ou plusieurs matteaux avec une bande de papier qu'ils cachètent, et sur laquelle ils paraphent leur signature en imprimant sur la cire d'Espagne le cachet particulier de leur marque (G. Luppi, Dict. de séricologie, Lyon, Ch. Méra, 1872, p.304, s.v. marque.).
Prononc. et Orth.: [mato]. Formes mateau, -tt-, dans cet ordre ds Rob. Suppl. 1970, Lar. Lang. fr.; dans l'ordre inverse ds Littré. Étymol. et Hist. 1765 matteau (Encyclop. t.10, p.207b). Mot lyonnais (Baldinger ds Mél. Gardette, 1966, p.79). Dér. au moyen du suff. -eau* de mat, mate, mot répandu dans le domaine fr.-prov. au sens de «tas (de foin, fumier, fagots, fourrage, bois, etc.)» et remontant à un prélat. *matta «buisson, broussaille», d'où aussi le m. fr. mate «touffe d'herbe» ds Cotgr. 1611, et mate, mata, mato et leurs dér., mots répandus dans le domaine occitan au sens gén. de «touffe, bouquet, buisson, taillis» (FEW t.6, 1, pp.505-507). Bbg. Wartburg (W. von). Franç. mat. In: [Mél. Brunel (Cl.)]. Paris, 1955, t.2, p.673.