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MANNEZINGUE, subst. masc.
Vx, arg. et pop.
A. − Marchand de vin. En route dès le matin, chargé d'une serviette d'avocat qui ne contenait aucun dossier, il allait chez les «mannezingues» proposer son «petit chablis pour les huîtres» (Coppée,Vrais riches, 1891, p. 126).
B. − P. méton. Cabaret. C'était un mannezingue de l'ancien jeu, une boutique noire, sous un plafond bas, avec une salle enfumée (Zola,Assommoir, 1877, p. 516).Nous recommençons donc une tournée chez les mastroquets (...) je dis à l'homme: − Dis donc, les mannezingues vont fermer (Grison,Paris, 1882, p. 80).
Prononc.: [manzε ̃:g]. Étymol. et Hist. 1. 1842 manezingue «marchand de vin» (Bourgeois et Brisebarre, Les Maçons, ii ds Quem. DDL t. 18); 1844 mannezingue (Dict. arg. «Myst. Paris», p. 30); 2. 1858 mannezing «cabaret» (Larch.); 1862 manezingue (Hugo, Misér., t. 1, p. 796). Altération de l'arg. malzingue «marchand de vin» (1837, Vidocq, Voleurs, t. 2, p. 307), issu, par substitution de suff., (suff. arg. -zingue), de l'arg. maltais, «id.» (cf. Larchey, Excentr. lang., 1865: Maltais: Cabaretier. − Beaucoup de Maltais exercent cette profession en Algérie, d'où vient le terme).