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MANGEURE, subst. fém.
A. − Endroit (généralement d'un tissu) mangé par un animal (v. manger1C 1). Bois de cerfs, (...) têtes de daguets et de dix-cors qui gardaient (...) sous les mangeures des vers, la tristesse des abois (A. France, Anneau améth., 1899, p. 61).Il faisait froid, le vent bleuissait leur visage et pénétrait à travers les mangeures des manteaux (Arnoux, Abisag, 1919, p. 284).Une tapisserie qui décorait l'une des murailles (...) était un ouvrage ancien, fort gâté de trous et de mangeures (Duhamel, Désert Bièvres, 1937, p. 169).
B. − VÉN., au plur. Endroit où un animal vient manger. Malheur au champ, au jardin, au verger où un sanglier va «à ses mangeures» (Pesquidoux, Chez nous, 1923, p. 4).Il [le tueur] connaissait tous les gagnages où les bêtes douces vont faire leur viandis, les bêtes mordantes leurs mangeures nocturnes (Genevoix, Dern. harde, 1938, p. 141).
Prononc. et Orth.: [mɑ ̃ ʒy:ʀ]. V. gageure. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Fin xiies. maingëure, mainjure «mangeoire» (Sermons St Bernard, 38, 22; 71, 16 ds T.-L., s.v. mangëoire) − xves. (v. Gdf.); 2. xves. [ms.] vén. «endroit où mange le sanglier» (Modus et Ratio, éd. G. Tilander, t. 1, p. 78, var., v. glossaire t. 2, p.357); 3. 1690 les mangeures de souris (Fur.). Dér. de manger1*; suff. -ure1*.