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* Dans l'article "MANDARINE,, subst. fém."
MANDARINE, subst. fém.
Fruit de couleur orangée, ayant la forme d'une sphère légèrement aplatie, plus petit, plus sucré et plus parfumé que l'orange. Mais surtout me délectèrent les mandarines très petites, dures comme des pommes d'api, à peau vert-orangé très fine et qui semble une peau de gant (Gide,Feuillets,1896, p. 101):
. Les Citrus (...) qui vivent surtout dans les pays chauds, sont des arbustes, souvent épineux, aux feuilles à pétiole parfois ailé, luisantes, en général persistantes (...) le fruit est une baie, une hespéridie (...), dont le citron, l'orange, la mandarine, le pamplemousse, sont des exemples bien connus; on leur donne le nom commercial d'agrumes, c'est-à-dire fruits aigres, acides. Bot.,1960, p. 1014 [Encyclop. de la Pléiade].
P. méton. en emploi adj., inv. Qui a la couleur de la mandarine. Sa robe ajustée comme un épiderme mandarine semé de dessins noirs, d'un style étrusque (Arnoux,Écoute,1923, p. 160).
Prononc. et Orth.: [mɑ ̃daʀin]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1773 «fruit du mandarinier» (Bernardin de St-Pierre, Voyage à l'Ile de France, t. 1, p. 162 ds König, p. 136); 2. 1902 «de couleur orange» (Colette, Cl. ménage, p. 275). Substantivation de l'adj. [orange] mandarine proprement «[orange] dont la couleur évoque celle des habits des mandarins, généralement jaune». Originaire de l'Asie orientale, la mandarine se répandit jusqu'en Égypte et à l'île Maurice (française à l'époque); le nom a donc dû exister en Asie avant d'arriver en Europe. Cf. FEW t. 20, pp. 104b-105a. Fréq. abs. littér.: 44.
DÉR.
Mandarinier, subst. masc.Arbre fruitier, de la famille des Rutacées, originaire des pays d'Extrême-Orient, qui produit la mandarine. Il est, derrière le petit mur, une patrie de mandariniers et de citronniers où sera reçue ma promenade. Cependant nul n'habite en permanence ni l'odeur des citronniers, ni celle des mandariniers, ni le sourire (Saint-Exup.,Citad.,1944, p. 894). [mɑ ̃daʀinje]. Att. ds Ac. dep. 1878. 1reattest. 1867 (Littré), de mandarine, suff. -ier*. Fréq. abs. littér.: 10.
BBG. Mack. t. 2 1939, p. 276. _ Quem. DDL t. 12. _ Weil (A.). En marge d'un nouveau dict. R. Phil. fr. 1932, t. 45, pp. 27-28.