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MALPROPRETÉ, subst. fém.
A.− Au sing. Manque de propreté. Dans le même temps, le duc fut frappé de l'état de malpropreté où croupissait sa bonne ville de Dijon (Barante, Hist. ducs Bourg.,t. 1, 1821-24, p. 400).La réaction contre cette seconde tendance donne une passion de la propreté et une aversion extrême pour la malpropreté, d'où se forme parfois un complexe morbide de pureté (Mounier, Traité caract.,1946, p. 144):
1. Comme il avait eu honte et horreur de cette lutte quotidienne qu'il lui fallait maintenant mener contre lui-même, contre les flétrissures, la malpropreté, l'odeur de la vieillesse! Martin du G., Thib.,Belle sais., 1923, p. 985.
B.− Au plur., p. méton.
1. Ce qui salit, souille. Ma vie, depuis que je n'ai plus de bonne (...) est infernale. (...) Les malpropretés des bêtes : obligation de laver par terre à l'eau de javel (Léautaud, Journal littér., 3, 1910-21, p. 288).
2. Acte indécent, indélicat, malhonnête. Il ne pouvait s'empêcher de taxer de malpropretés certaines intrigues de Georges, et il le lui disait crûment (Rolland, J.-Chr.,Nouv. journée, 1912, p. 1536).Homme d'honneur, au reste, de cet homme qui permet les pires malpropretés, pourvu qu'on sache se battre soi-disant pour les effacer (Léautaud, Théâtre M. Boissard,t. 1, 1926, p. 23):
2. Je ne fus pas exactement au fait des manœuvres qui menèrent à ce résultat, mais j'en sus assez, j'en ai surtout, depuis lors, assez appris pour deviner de quelles malpropretés elles étaient faites. Daniel-Rops, Mort,1934, p. 233.
Prononc. et Orth. : [malpʀ ɔpʀ əte]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1663 « manque de propreté, saleté » (Chapelain, Lettre à Huet [BN ms. fo390] ds Brunot t. 4, p. 488); 2. 1696 [éd.] « action malpropre » malpropretés dégoûtantes (La Bruyère, Les Caractères, De l'homme, 121 ds Œuvres, éd. G. Servois, III, p. 55) Dér. de malpropre* d'apr. propreté*. Fréq. abs. littér. : 87.