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MÉLIORISME, subst. masc.
PHILOS. Doctrine selon laquelle le monde tend à s'améliorer ou peut être amélioré par l'effort de l'Homme; plus généralement tendance à s'améliorer. Le temps vide est la docile carrière de nos oeuvres et la dimension du méliorisme indéfini (...) personne ne peut maintenant, mais quelqu'un (ou tout le monde) pourra plus tard (Jankél.,Je-ne-sais-quoi,1957, p.233).
Prononc.: [meljɔ ʀism̭]. Étymol. et Hist. 1915 (Lar. mens., mai, p.435). Empr. à l'angl. meliorism, formé sur le lat. melior (v. meilleur), terme de philos. répandu par J. Sully (Pessimism, a History and Criticism, 1877, p.399, cf. Lal. 1960).
DÉR.
Mélioriste, adj. et subst.a) Adj. Propre au méliorisme. Si l'on a en vue la positivité de l'entreprise réductionniste (...), l'espérance progressiste et mélioriste prévaudra, car l'offensive du savoir ne connaît que des conquêtes et se développe dans le «plus» (Jankél.,Je-ne-sais-quoi,1957p.48).b) Adj. et subst. (Qui est) partisan du méliorisme. (Dict. xxes.). − [meljɔ ʀist]. − 1reattest. 1931 (Lar. 20e); de méliorisme par substitution de -iste* à -isme ou directement empr. à l'angl. meliorist (1858, cf. NED et Lal. 1960).