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MÉLIORATIF, -IVE, adj.
A. − LING. [En parlant d'un terme, d'une expr.] Qui a une connotation favorable. Adjectif mélioratif. La différence entre larbins, domestiques et gens de maison appartient à la stylistique. Le premier mot contient une nuance de mépris (...) c'est un mot péjoratif (...); le troisième est employé par les domestiques eux-mêmes pour désigner leur profession: il a une résonance noble, il est mélioratif (Bonnard,Procédés annexes d'expression,Paris, éd. Magnard, 1982, p.92).
Emploi subst. masc. Simple peut être considéré comme un mélioratif de niais, dit péjoratif (Mar.Lex.1933, p.117).
B. − Littér., rare. Qui valorise, avantage. L'intrusion d'un certain moralisme et l'attribution intempestive aux indices caractérologiques de coefficients péjoratifs ou mélioratifs feraient le plus grand tort à leur étude positive (Mounier,Traité caract.,1946, p.60).
Prononc.: [meljɔ ʀatif], fém. [-i:v]. Étymol. et Hist. 1. 1486 «qui sert à améliorer» (La tresample et vraye Expos. de la reigle M.S. Ben., fo19a, éd. 1486 ds Gdf.); 1531 «qui rend meilleur» (Miroir historial, IX, 18, éd. 1531 ds Delb. Notes mss), attest. isolées; 2. a) 1897 adj. ling. «qui est propre à présenter l'énoncé sous un jour favorable» (M. Bréal, Essai de Sém., ch. IX, p.103 d'apr. A. Jourjon ds R. Philol. fr. t.45, p.167); b) 1933 subst. ling. «terme propre à présenter l'énoncé sous un jour favorable» (Mar., loc. cit.). Formé sur meliorare (v. mélioration), au sens 2 d'apr. péjoratif*; suff. -(at)if*.