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LÉPORIDE, subst. masc.
A. − Vx. Métis prétendument issu du croisement d'un lièvre et d'une lapine. (Dict. xixeet xxes.). L'élevage du lièvre en domesticité est maintenant un fait accompli, ainsi que la multiplication du léporide, métis du lièvre mâle allié au lapin femelle (Monit. univ.,22 juin 1868, p. 901, 5ecol. ds Littré Suppl. 1877).
B. − Gén. au plur., ZOOL. Léporides ou léporidés. (Famille de) mammifères rongeurs comprenant essentiellement le lièvre et le lapin. On a signalé aussi dans le magdalénien un léporide plus petit que le lièvre (Mortillet, Préhist.,1882, p. 458).
REM.
Léporisme, subst. masc.,hapax, fig. Caractère peureux propre au lièvre et au lapin. Le monde conservateur a cru malin de soutenir Briand et de subventionner Judet. Il entre là-dedans beaucoup de crainte, de léporisme (L. Daudet, Vers le roi,1920, p. 176).
Prononc. et Orth. : [lepɔ ʀid]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. A. 1. 1840 léporides (Ac. Compl. 1842); 2. 1848 (D'Orbigny, Dict. hist. nat., t. 11, p. 202 s.v. rongeurs : ...la famille des Léporidés ou Lapins). B. 1867 léporide « produit du croisement du lièvre et du lapin » (Littré). A empr. au lat. sc. leporidae (1825 ds Agassiz Mamm.), dér. du lat. class. lepus, leporis « lièvre ». B dér. à l'aide du suff. -ide2* du lat. lepus, leporis « lièvre ».