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LÂCHAGE, subst. masc.
A. − [Correspond à lâcher I]
1. Rare. Action de lâcher (un être ou une chose). Le lâchage des chiens (Lar. Lang. fr., Lexis1975).
2. Au fig. Action d'abandonner (une activité, une personne, une idée). Un deuil ou une perte d'argent amènent le lâchage de la maison par les domestiques les plus vieux (Goncourt, Journal,1864, p. 102).Ceux dont toute la vie parlementaire est faite d'un immense lâchage des idées républicaines (Clemenceau, Iniquité,1899, p. 439).
[Sans compl. déterminatif] Plus de lâchage, maintenant, tu m'entends. Je ne suis pas de ces femmes qu'on prend et qu'on laisse quand ça vous chante (Arland, Ordre,1929, p. 409).Il s'apprête à raconter le plus haut qu'il pourra mon lâchage, ma défection (Gide, Journal,1933, p. 1170).
3. SPORTS. Fait de distancer. Lâchage d'un concurrent.
B. − [Correspond à lâcher II] Fait de céder, de ne plus tenir. Lâchage des freins. On connaît aussi les hémorragies secondaires, survenant quelques heures ou quelques jours après l'opération, et dues soit au lâchage d'une ligature mal placée, soit à une infection locale (Bariéty, Coury, Hist. méd.,1963, p. 782).
Prononc. : [lɑ ʃa:ʒ], [la-]. Étymol. et Hist. 1. 1855 « action de lâcher, de laisser aller » spéc. terme de nav. fluviale (E. Grangez, Précis des voies navigables de la France, p. 615 ds Littré); 2. 1864 fig. (Goncourt, loc. cit.). Dér. de lâcher*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 30.