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LYCÉEN, -ENNE, adj. et subst.
I. − Adj. Du lycée. Et cette jolie fille [des tréteaux] aux cheveux rouges (...) qui de nous ne l'a aimée et admirée, et ne lui a consacré quelques rêveries de sa jeunesse lycéenne (Nerval,Bohême gal.,1855, p. 246).Depuis cinq ans bientôt qu'en soupirant il a Pris l'habit lycéen, chaque jour il vient là, S'asseoit avec son livre, et, dans la solitude, De l'heure du plaisir fait une heure d'étude (Murger,Nuits hiver,1861, p. 132).
Relatif à l'enseignement reçu au lycée. D'ailleurs, à l'heure même où nous tentions de nous dégager d'elle, c'était notre trop bonne formation lycéenne qui continuait à dicter nos jugements (L. Febvre,Combats pour hist.,1935, p. 44).Les enfants les plus éloignés de la culture lycéenne (Antoine, Passeron,Réforme,1966, p. 201).
II. − Subst. Élève d'un lycée. Quelle pitié notre provincial ne va-t-il pas inspirer aux jeunes lycéens de Paris qui, à quinze ans, savent déjà entrer dans un café d'un air si distingué? (Stendhal,Rouge et Noir,1830, p. 162).Certes elle avait raison, cette petite fille, lorsqu'elle répétait à Thérèse, lycéenne raisonneuse et moqueuse: «Tu ne peux imaginer cette délivrance après l'aveu, après le pardon» (Mauriac,Th. Desqueyroux,1927, p. 180):
.Il y a une hécatombe entre la sixième et la première. Ces lycéens qui doivent abandonner en cours de route voudront plus tard recommencer à apprendre. Ils seront forcés d'apprendre. Encore faut-il que les moyens matériels soient mis à leur disposition. Notre société a besoin d'une éducation continue, permanente, à tous les âges. Cacérès,Hist. éduc. pop.,1964, p. 171.
III. − Subst. et adj. (Celui, celle) qui a un comportement naïf, puéril. Synon. potache.− Que tu es lycéen, mon cher Albert! − Déjà, j'avais eu quelques lointains soupçons: ma vierge ne me paraissait pas très immaculée (Borel,Champavert,1833, p. 163).Ce vieux jeune homme allait là où j'allais (...) il me compromettait avec une grâce de lycéen; il passait pour fou de moi (Balzac,Ptes mis.,1846, p. 138).Cet argot et cette petite emphase, ces petits serments dans de la fumée de cigarettes, ces petites phrases d'amour avec des mots de lycéens, écoutons-les, écoutons-les! C'est le murmure sur la poitrine, et il se faut taire pour parler mieux (Montherl.,Songe,1922, p. 109).
Prononc. et Orth.: [liseε ̃], fém. [-εn]. Att. ds Ac. 1878 et 1935. Étymol. et Hist. 1816 [1republ.] (Béranger, Chans., La Bonne fille [À Paris, chez les marchands de nouveautés, 1821], t. 1, p. 63). Dér. de lycée*; suff. -éen (-ien*). Fréq. abs. littér.: 85.