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* Dans l'article "LOGOGRIPHE,, subst. masc."
LOGOGRIPHE, subst. masc.
A. − Jeu d'esprit où un lecteur doit reconnaître un mot pour lequel on donne une définition énigmatique à partir d'un autre mot dont on utilise les lettres en partie ou en totalité. Je n'ai jamais rien compris aux devinettes, aux charades et aux logogriphes, c'est bien logogriphes? (Daniel-Rops, Mort,1934, p. 216):
... veillé chez les Marcillac, Stéphanie m'a donné un dessin pour mon portefeuille et nous avons fait quelques logogriphes, ainsi les lettres du mot mirage nous ont donné 43 mots différents; fenouil en a formé 65, et lampiste 138. Amiel, Journal,1866, p. 83.
B. − P. anal.
1. Langage, propos énigmatique ou inintelligible. Jacques se répétait encore ce dernier mot, qui traduisait si bien ses impressions de séance, lorsqu'il rejoint Ferroz, − Cher Maître, je ne comprends rien à ces logogriphes (Vogüé, Morts,1899, p. 199).
2. Mystère ou énigme proposés à la sagacité d'un spectateur ou d'un auditeur. La peinture passe ainsi au logogriphe; et si l'on ne saisit pas tout d'abord les moindres recherches de l'artiste, si l'on ne pénètre pas avec lui dans le dédale des pensées maladives qu'il a cru fixer sur sa toile, on est à ses yeux un sot (Viollet-le-Duc, Archit.,1872, p. 236).L'officier fut ravi; ils joutèrent d'adresse : ce fut, de part et d'autre, une pluie de logogriphes musicaux (Rolland, J.-Chr., Maison, 1909, p. 1037).
Prononc. et Orth. : [lɔgɔgʀif]. Att. ds Ac. dep. 1740. Staël, Lettres div., 1794, p. 595 et Bonald, Législ. primit., t. 2, 1802, p. 129 : logogryphe. Étymol. et Hist. 1623 « sorte d'énigme graphique » (Naudé, Rosecroix, III, 3 ds Littré). Production à partir de l'élém. préf. logo- et du gr. γ ρ ι ̃ φ ο ς « filet », fig. « énigme ». Fréq. abs. littér. : 16.
DÉR.
Logogriphique, adj.Qui tient du logogriphe, peu clair. Et s'il [mon oncle] m'appelait? Et s'il voulait recommencer ce travail logogriphique, qu'on eût vainement proposé au vieil Œdipe! Et si je ne répondais pas à son appel, qu'adviendrait-il? (Verne, Voy. centre terre,1864, p. 22).[lɔgɔgʀifik]. Goncourt, Journal, 1891, p. 55 : logogryphique. 1resattest. 1823 prote logogriphique (Hugo, Han d'Isl., p. 12), 1840 oracles sybillins et logogryphiques (Encyclop. Nouv., Paris, t. 3, p. 800b); de logogriphe, suff. -ique*.