Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
JONQUE, subst. fém.
Bateau d'Extrême-Orient à trois mâts qui sert au transport des marchandises ou à la pêche et dont les voiles sont tendues par des lattes en bambou. Des coolies − tagals chinois malais − déchargent activement une grande jonque à poupe dorée et aux voiles en bambou tressé (Cendrars, Poésie,1944, p. 150):
L'un de ces centres est en Chine, et le navire traditionnel y est la jonque [it. ds le texte]. C'est un bâtiment à fond plat, très arrondi à l'avant et à l'arrière et qui peut jauger plus de 1000 tonneaux. Elle est manœuvrée par un équipage d'une centaine d'hommes et embarque parfois des centaines de passagers. Il y a plusieurs mâts, gréés de voiles rectangulaires faites de nattes tendues sur des bambous, et la direction est assurée par une simple rame qui plonge à la poupe. P. Rousseau, Hist. techn. et invent.,1967, p. 112.
Prononc. et Orth. : [ʒ ɔ ̃:k]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. Ca 1525 ionct (A. Fabre, Le Voyage et navigation faict par les Espaignolz és Isles de Mollucques [trad. de l'ouvrage ital. de A. Pigaphetta], fo50 vods Arv., p. 294); 1571 Ioncque (Copie d'une lettre du P. Organtin de Bresce, escritte à Goa [trad. de l'ital.] ds Rec. des plus fraisches lettres, escrittes des Indes Orientales, p. 11, ibid., p. 295); 2. 1588 Iuncque (L. de La Porte, Hist. du grand royaume de la Chine [trad. de l'ouvrage esp. de Mendoza], p. 94, ibid.); 3. 1598 Ionco (W. Lodewijcksz, Premier livre de l'hist. de la navigation aux Indes orientales par les Hollandois [version fr. d'un texte hollandais, faite par l'auteur], fo23 ro, ibid. : le Ionco des Portuguez); 1601 Ionque (Id., Le second livre, journal ou comptoir [id.], fo20 vo, ibid.). Empr., par l'intermédiaire de textes ital. (1), esp. (2) et néerl. (3), au port.junco « grande embarcation à proue haute et recourbée, en usage en Chine, au Japon, et dans l'archipel malais » (dep. 1345, jonco, Ben-Batuta ds Dalg.; dep. 1510, junco, doc. da Torre do Tombo, ibid.), lui-même empr. au malais djong « id. ». Fréq. abs. littér. : 38. Bbg. Arv. 1963, pp. 294-298. - Kemna 1901, p. 231.