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JETAGE, subst. masc.
I. − Rare. Action de jeter. Le jetage d'un pont sur une rivière (Littré; aussi ds DG, Rob., Lar. Lang. fr.).
Jetage du bois. Action de jeter du bois à l'eau pour le transport par flottage. (Dict. xixeet xxes.).
II. − PATHOL. ANIMALE. Écoulement nasal purulent chez certains animaux domestiques (cheval, mouton) atteints d'une inflammation des voies respiratoires (gourme, morve) :
Ce n'est qu'après plusieurs jours ou plusieurs semaines qu'apparaît un jetage muco-purulent d'inflammation des sinus. Les animaux [les moutons] souffrent et sont tristes, restent la tête basse, appuyée contre les murs de la bergerie. Ils maigrissent et dépérissent. Garcin, Guide vétér.,1944, p. 106.
P. anal. Écoulement nasal abondant, chez l'homme. (Ds Rob.).
Prononc. : [ʒ(ə)ta:ʒ]. [ə] facultatif ds Pt Rob. mais non ds Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1. 1788 « coulage d'un métal » (Salmon, Art du potier d'étain, p. 31); 2. 1832 (Raymond : Jetage s. m. chir. Mouvement de sortie du pus, etc., d'une partie du corps. − art vétér. Chute des humeurs par les naseaux); 3. 1867 jetage d'un pont sur une rivière (Littré); 4. 1873 jetage ou flottage du bois (Mém. de la Soc. centr. d'Agric., 1873, p. 257 ds Littré Suppl.). Dér. de jeter*; suff. -age*. Bbg. Juneau (M.). Glanures lex. ds Bellechasse et ds Lévis. Trav. de ling. québécoise. 1. Québec, 1975, p. 167.