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IRRORATION, subst. fém.
Vx. Action d'humecter par vaporisation. J'avais apporté dans ma poche ma machine bien chargée : je tournai le robinet, et il s'en échappa, avec sifflement, une vapeur odorante qui, s'élevant jusqu'au plafond, retombait en gouttelettes sur les personnes et sur les papiers. C'est alors que je vis avec un plaisir inexprimable les têtes les plus savantes de la capitale se courber sous mon irroration et je me pâmais d'aise en remarquant que les plus mouillés étaient aussi les plus heureux (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 23).
REM.
Irrorer, verbe trans.,vx. Vaporiser. P. métaph. Sur la place en fête, ô roses d'aurore Les aveux s'ornaient des baisers qu'irrore Le chœur étiolé des frissons des temps (G. Kahn, Palais nomades,p. 59 ds Rheims 1969).
Prononc. et Orth. : [iʀ(ʀ)ɔ ʀasjɔ ̃]. Att. ds Ac. 1762 et de 1835 à 1935. Étymol. et Hist. 1. 1694 « pratique superstitieuse à l'aide de laquelle on prétendait guérir les maladies en arrosant une plante avec les liquides provenant des malades » (Corneille); 2. 1825 « arrosement par fines gouttelettes » (Brillat-Sav., loc. cit.). Empr. au lat. chrét.irroratio « action de tomber, de répandre en rosée ».