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IRRECEVABLE, adj.
Qui ne peut être reçu ; qui est inacceptable, inadmissible. Opinion irrecevable. On est en droit de se demander si cette théorie repose sur autre chose que sur une analogie, très grossière, psychologiquement explicable mais scientifiquement irrecevable (Amadou, Parapsychol.,1954, p. 243).
DR. [En parlant d'une action judiciaire] Qui n'est pas recevable, ne peut être admis à l'examen de fond en raison d'un obstacle juridique. Demande, plainte irrecevable. Le Conseil d'État se refuse à voir dans les décisions auxquelles l'exercice du droit de grâce donne lieu « des actes émanant de l'autorité administrative » et déclare le recours pour excès de pouvoir irrecevable à leur encontre (Vedel, Dr. constit.,1949, p. 561).
[En parlant d'une pers.] Qui n'est pas admis à agir en justice. Demandeur irrecevable. Excellent, l'étranger, pour accuser. Irrecevable pour défendre (Clemenceau, Vers réparation,1899, p. 229).
Prononc. et Orth. : [iʀ(ʀ)əsəvabl̥], var. [iʀsəvabl̥] ds Pt Rob. et Warn. 1968; [iʀ ʀ əsvabl̥] ds Barbeau-Rodhe 1930 et Pt Rob. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1588 [éd.] (Montaigne, Essais, éd. A. Thibaudet, III, IX, 1108 : je n'y suis pas rejecté ny contrainct pour estre irrecevable a tout autre party et mal voulu). Dér. de recevable*; préf. in-1*.
DÉR.
Irrecevabilité, subst. fém.,dr. Caractère de ce qui n'est pas recevable. À tous moments de la procédure législative, le Conseil constitutionnel peut être saisi de l'irrecevabilité opposée par le gouvernement à une proposition ou à un amendement qui ne lui apparaîtrait pas du domaine de la loi (Belorgey, Gouvern. admin. Fr.,1967, p. 220).[iʀ(ʀ)əsəvabilite]; var. [iʀsə-], [iʀ ʀ əsva-], supra prononc. 1reattest. 1874, 10 juin irrecevabilité du moyen (Gaz. des Trib., p. 551, 3ecol. ds Littré Suppl.); dér. sav. de irrecevable, suff. -(i)té*.