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INSTITUTION(N)ALISME,(INSTITUTIONALISME, INSTITUTIONNALISME) subst. masc.
A. − Doctrine économique qui met l'accent sur le rôle joué par les institutions dans l'activité économique. C'est aux États-Unis que l'institutionalisme a eu son plus grand rayonnement (Romeuf t. 1 1956).[Les] simplismes de l'institutionalisme (tentant, ainsi que toute paresse intellectuelle) (Perroux, Écon. xxes., 1964, p. 612).
B. − Rare. Tendance à privilégier ce qui est institué. Le Christ n'avait ni fondé, ni prévu l'Église (...). Pour les uns elle représentait, avec son institutionalisme rigide, une trahison de son message (Philos., Relig., 1957, p. 40-14).
REM.
Institutionnaliste, subst. masc.Partisan de l'institutionnalisme (supra A). Les institutionnalistes ont directement ou non préparé l'étude de l'economic power (Perroux, Écon. xxes., 1964p. 26).
Prononc. et Orth. : [ε ̃stitysjɔnalism̥]. -n- ou -nn- quand -al est joint à un dérivé en -tion : institution(n)alisme, -tion(n)aliser. Comparez avec -el entraînant -nn- : institutionnel (Gak 1976, pp. 197 à 202). Étymol. et Hist. 1939 (L. Pirou, Les nouveaux courants de la théorie économique aux États-Unis, l'institutionalisme ds Romeuf). Dér. de institutionnel*; suff. -isme*. Cf. l'angl. institutionalism de même sens (1862 ds NED).