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INSINUATIF, -IVE, adj.
Vx. Qui insinue ou s'insinue. Un certain nombre de faits insinuatifs, suivant lui [Guillaume Sherlock] , de cette idée de la vie future (P. Leroux, Humanité, t. 2, 1840, p. 477).
Prononc. : [ε ̃sinɥatif], fém. [-i:v]. Étymol. et Hist. 1. a) 1624 « (de la raison) qui pénètre facilement » (A. Maugars, trad. de Fr. Bacon, Le Progrez et Avancement aux sciences divines et hum. [1605] ds FEW t. 4, p. 717 a), ex. isolé; b) 1801 esprit insinuatif (Mercier Néol.); 2. 1673 clystère insinuatif (Molière, Malade imaginaire, I, 1); 3. 1732 subst. (Trév. : Les clercs faisaient autrefois un présent à leur évêque à son installation et ce présent s'appelloit insinuatif, parce qu'ils le lui faisoient pour s'insinuer dans ses bonnes grâces). Dér. de insinuer* d'apr. le rad. du supin lat.; suff. -if*; à rapprocher de 1 a, l'angl. insinuative, attesté par Fr. Bacon (Resuscitatio [éd. 1661] ds NED) au sens de « qui s'insinue [dans les faveurs de qqn] ».