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HYPERBOLISME, subst. masc.
Rare. Emploi abusif, excessif de l'hyperbole (v. ce mot I), du style hyperbolique. Banville, quand il commence maintenant à pérorer, je voudrais avoir de la cire pour me la mettre dans les oreilles (...) tant je suis fatigué de cet esprit fait à coups d'hyperbolismes, tant cette parole convulsive m'est pénible à voir jaillir de ses mâchoires serrées... (Goncourt, Journal,1886, p. 535).C'est un non-sens de prendre un conditionnement matériel (...) pour la raison premièrement déterminante (...) d'une activité spirituelle (...). Sans doute faut-il tenir compte de la position polémique qui était celle de Marx, et qui entraîne de soi un hyperbolisme provocant (Maritain, Human. intégr.,1936, p. 59).
REM.
Hyperboliste, subst. masc.,hapax. Celui qui fait des hyperboles (au sens I). Croyez bien que les hommes de sens et de pensée, avec lesquels il [Balzac] correspondait (...) le jugeaient, et plus sûrement encore que nous : ce n'était pour eux que le plus grand hyperboliste de son temps (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 2, Paris, Hachette, 1867, p. 527).
Prononc. : [ipε ʀbɔlism̥]. Étymol. et Hist. 1829 (Boiste). Dér. de hyperbole*; suff. -isme*.