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HYPALLAGE, subst. fém.
RHÉT. Figure de style qui consiste à attribuer, à un ou plusieurs mots d'une phrase, ce qui convient à d'autres (sans qu'il soit possible de se méprendre sur le sens de cette phrase). Le mal de prendre une hypallage pour une découverte, une métaphore pour une démonstration, (...), et soi-même pour un oracle, ce mal naît avec nous (Valéry, Variété [I], 1924, p. 191).« Un silence d'or vibrant, − l'avenir au galop (galopant) des chevaux du soleil [vers de la Tailhède], cela forme de belles hypallages modernes, mais conformes à la poétique ancienne (Temps, 11 août 1938).
Rem. On relève le mot au masc. J'y tenais beaucoup [à ce poème], encore que Marcel Drouin en critiquât la première phrase où il voyait un fâcheux hypallage (?) que pourtant je défendais (Gide, Journal, 1935, p. 1223).
Prononc. et Orth. : [ipal(l)a:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. Av. 1596 (Vigenère, Traicté du feu et du sel, 36, éd. 1642 ds Delb. Rec.). Empr. au b. lat.hypallage «même sens », gr. υ ̔ π α λ λ α γ η ́ « échange, hypallage ». Bbg. Gall. 1955, pp. 426-428.