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HYPÈTHRE, adj. et subst. masc.
ARCHITECTURE
I. − Adj. [En parlant d'un édifice relig.] Qui n'est pas muni d'une toiture sur toute sa surface. Édifice, église hypèthre. Cet édifice [l'église de l'Ascension à Jérusalem] entièrement ouvert à son sommet, comme les temples hypèthres des anciens, laissait voir la voûte céleste (Lenoir, Archit. monast.,1852, p. 250).Dans les villes où il n'y avait pas de synagogue, les réunions des affiliés au judaïsme se faisaient dans de petites constructions hypèthres (Renan, St Paul,1869, p. 146).
II. − Subst. masc. Temple dont la cella est (totalement ou en partie) dépourvue de toiture. Par une fantaisie singulière on a construit sur la plate-forme un petit hypètre dont les colonnes sont coiffées d'une tête d'Hathor (Du Camp, Nil,1854, p. 295).
Prononc. et Orth. : [ipεtʀ ̥]. Att. ds Ac. 1762, 1798 : hypètre, ensuite -pèthre. La forme -pètre ds Péladan, Vice supr., 1884, p. 214 et Du Camp, loc. cit. Étymol. et Hist. 1547 hipetros (Vitruve, Architecture, trad. par J. Martin, B iii); 1694 hypetre (Corneille). Empr. au lat.hypaethros, gr. υ ́ π α ι θ ρ ο ς de même sens.