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* Dans l'article "-GLOSSE,, élém. formant"
-GLOSSE, élém. formant
Élém. formant issu du gr. γ λ ω ̃ σ σ α (att. γ λ ω ̃ τ τ α) « langue », servant à construire, avec un 1erterme directement ou indirectement issu du gr., des termes sav. du vocab. de l'anat. (indiquant une relation entre la langue et une autre partie du corps) et de la ling.
A. − ANATOMIE :
basio-glosse, adj.La portion de ce muscle [l'hyo-glosse], qui vient de la grande corne, a été distinguée par plusieurs anatomistes sous le nom de muscle cérato-glosse, et celle qui vient du corps a été appelée basio-glosse (Cuvier, Anat. comp., t. 3, 1805, p. 262). Cf. également basi-, basio-, baso- A 1
cérato-glosse, adj. et subst. masc.« (Partie du muscle hyo-glosse) qui s'attache à la grande corne de l'os hyoïde ». V. supra basio-glosse.Cf. également céro-, cérat(o)-
chondro-glosse, subst. masc.Cf. chondro- B 2
génio-glosse, subst.Cf. génio-
hyo-glosse, adj. et subst. masc.(Muscle) hyo-glosse. « (Muscle) qui s'attache à l'os hyoïde et à la base de la langue ». L'hyo-glosse est un très-petit muscle plat, qui vient du corps de l'os hyoïde, et se porte à la base de la langue (Cuvier, Anat. comp., t. 3,1805, p. 265).L'hyo-glosse vient des cornes du cartilage hyoïde (Cuvier, Anat. comp., t. 3,1805, p. 271).Cf. également hyo-
mylo-glosse, adj. et subst. masc.« Partie du constricteur supérieur formée de fibres musculaires qui, de la ligne myloïdienne et des côtés de la langue, se portent au pharynx » (Littré-Robin 1865). Quelques anatomistes ont indiqué dans l'homme une sixième paire de muscles, les mylo-glosses : ce sont de petits muscles fixés au-dessous de l'extrémité du bord alvéolaire, et qui se portent sur les côtés de la base de la langue : on ne les rencontre que fort rarement. Ces muscles existent dans la plupart des mammifères (Cuvier, Anat. comp., t. 3,1805, p. 262)
sterno-glosse, subst. masc.« Muscle qui s'attache à la partie moyenne ou supérieure du sternum et, à l'autre extrémité, à la base de la langue ». Elles s'écartent ensuite, et se portent sur les côtés de la base de la langue, où elles fournissent une gaîne tendineuse, qui enveloppe les sterno-glosses, et se continuent avec eux sur le sternum (Cuvier, Anat. comp., t. 3,1805, p. 266)
stylo-glosse, adj. et subst. masc.« Muscle, qui, de la base et de la partie antérieure de l'apophyse styloïde, se distingue de haut en bas, d'arrière en avant, et de dehors en dedans, et se divise en deux faisceaux dont l'un, inférieur, se porte à la pointe de la langue, et se réunit sur la ligne médiane avec celui du côté opposé, tandis que l'autre, supérieur, s'unit aux fibres de l'hyo-glosse et aux fibres transversales de la langue » (Littré-Robin 1865). Les stylo-glosses, qui sont grêles, et viennent de l'extrémité et du bord antérieur de l'apophyse styloïde, descendent sur les côtés de la langue, et se prolongent jusqu'à sa pointe (Cuvier, Anat. comp., t. 3,1805, p. 261).
B. − LINGUISTIQUE. V. isoglosse et aussi :
hétéroglosse, adj.Infra homoglosse
homoglosse, adj.« On donne le nom d'homoglosses à des dictionnaires dont la langue d'entrée est un parler ou un dialecte de la langue de sortie (qui est alors la langue commune). Ainsi, un dictionnaire picard-français est dit homoglosse, par opposition aux dictionnaires bilingues, ou hétéroglosses, dont les entrées et les sorties appartiennent à deux langues différentes (français/anglais, allemand/français) » (Ling. 1972)
Rem. L'élém. se retrouve dans diglossie, subst. fém. a) « D'une manière générale, situation de bilinguisme »; b) « situation bilingue dans laquelle une des deux langues est de statut socio-politique inférieur »; c) « aptitude d'un individu à pratiquer couramment une langue autre que sa langue maternelle » (d'apr. Ling. 1972).
Prononc. et Orth. : [glɔs]. Les mots construits prennent un trait d'union (cf. supra). Isoglosse fait exception.