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* Dans l'article "HUCHÉE,, subst. fém."
HUCHÉE, subst. fém.
Vx, région. Action de hucher, d'appeler quelqu'un en criant. Synon. appel.À ce trait d'éloquence les bravos ébranlaient les voûtes de la salle. Il recommençait : « Le Roi même ne la refuserait pas! » Les huchées et les trépignements redoublaient (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 200).De temps à autre, on poussait une bonne huchée et, vis-à-vis ou par en bas, il y avait toujours quelqu'un pour nous faire la réponse (A. Ceresole, Contes et croquis vaudois, Lausanne, Payot, 1942, p. 238).
REM.
Huchement, subst. masc.,synon. de huchéeC'était une voix qui parlait sous les arbres (...). Non pas le huchement d'un roulier, ni le rire d'un bûcheron (Genevoix, Dern. harde,1938, p. 7).De nouveau, il n'y eut plus que les bruits des nuits de printemps : le coassement des rainettes, le grincement des grillons, le huchement d'une chouette, le chant des rossignols (Vailland, Drôle de jeu,1945, p. 152).
Prononc. : [yʃe] init. aspirée. Étymol. et Hist. a) Fin xiies. hucie « distance où porte la voix » (Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, 2666); b) ca 1200 hucie « cri » (Renaut de Montauban, éd. H. Michelant, p. 344, 24); 1848 huchée (Chateaubr., loc. cit.). Part. passé fém. de hucher*; suff. -ée (-é*); cf. huée.