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* Dans l'article "HOMÉO-,, élém. formant"
HOMÉO-, élém. formant
Élém. tiré du gr. ο ́ μ ο ι ο ς « semblable à » et servant à la constr. de mots appartenant princ. au domaine de la méd. et à celui des sc. phys.; le 2eélém. est gén. issu du grec.
A. − SCIENCES
1. GÉOLOGIE :
homéozoïque (gr. ζ ω ̃ ο ν « animal »), adj.« (Terrains) contenant des animaux fossiles identiques ». (Ds Littré, Guérin 1892)
2. MÉD., BIOL. V. homéopathe, homéopathie, homéopathique, homéotherme et aussi :
homéoplasie (gr. π λ α ́ σ σ ε ι ν « former »), subst. fém.« Formation, dans certaines maladies, de tissus pathologiques nouveaux, identiques aux tissus normaux ». (Ds Littré, Guérin 1892, Quillet 1965)
homéoplastique , adj.« Qui a trait à l'homéoplasie ». Tissus homéoplastiques (Roussy dsNouv. Traité Méd., fasc. 5, 2, 1929, p. 19)
homéotypique , adj.[S'appliquant à une division cellulaire] « Qui s'effectue selon le mode mitosique normal » (Husson 1970). Au schéma initial hétéro-homéotypique, dans lequel seule la première division est anormale, s'est substituée la notion de tétrade (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 630).Deuxième mitose dite homéotypique ou équationnelle (Husson, Graf, Manuel biol. gén., 1965, p. 99)
3. CHIM., MATH., PHYS. V. homéostasie, homéostat et aussi :
homéomère (gr. -μ ε ρ η ς de μ ε ́ ρ ο ς « partie »), adj.[S'appliquant à deux corps] « Qui ont des coefficients énergétiques moléculaires égaux » (Duval 1959; dict. xixes., Quillet 1965)
homéomérie , subst. fém.1. « Caractère de deux corps homéomères ». (Dict. xixes., Quillet 1965). 2. « Éléments dits « matériels » qui dans la doctrine philosophique d'Anaxagore s'assemblent pour former les différents corps (...) chacun des éléments est identique à la fois à chacun des autres et au corps qu'il constitue » (Legrand 1972). Comme ses devanciers, il [Anaxagore] part de la matière à l'état de chaos, composée d'éléments simples, similaires entre eux, les homéoméries, fort analogues aux atomes (Cousin, Hist. gén. philos., 1861, p. 118).Cette phrase synthétique qui semble indéfiniment extensible, et où entre déjà, comme dans une homéomérie d'Anaxagore, toute la complexité du livre (Thibaudet, Réflex. litt., 1936, p. 187).P. ext. « Cette doctrine elle-même ». L'homéomérie envisage tous les corps comme formés de petits éléments semblables à l'ensemble (Berthelot, Synth. chim., 1876, p. 33)
homéomorphe (gr. -μ ο ρ φ ο ς de μ ο ρ φ η ́ « forme »), adj.1. Chim. minérale. [S'appliquant à deux corps] « Qui présentent des analogies étroites dans leurs formes cristallines ». Le nitrate de bismuth est homéomorphe et syncristallisable en toutes proportions avec les nitrates des métaux de la cérite (Friedel, Cristallogr., 1926, p. 540).2. Math. [S'appliquant à deux surfaces ou à deux courbes] « Qui peuvent être amenées en coïncidence par déformation élastique, sans déchirure ou recouvrement » (Quillet Suppl. 1971). Considérons une variété topologique V à N dimensions, à chaque point de laquelle on peut associer un voisinage homéomorphe à une sphère pleine à N dimensions (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 83)
homéomorphie , subst. fém.,homéomorphisme , subst. masc.1. Chim. minérale. « Analogie des formes cristallines de certains corps ». L'homéomorphisme et la syncristallisation ne sont pas nécessairement liés à l'identité de constitution chimique (Friedel, Cristallogr., 1926, p. 542).2. Math. « Coïncidence biunivoque entre deux surfaces ou deux courbes ». Appelons homéomorphie une transformation biunivoque et bicontinue (Gds cour. pensée math., 1948, p. 127)
homéopolaire , adj.[S'appliquant à des liaisons dans un réseau cristallin] « Qui ne sont pas interprétables par des actions électrostatiques » (Duval 1959). Les combinaisons homéopolaires ou covalentes sont formées de molécules qui ne se dissocient pas en ions lorsqu'elles peuvent être mises en solution aqueuse (Champetier, Chim. macromol., 1957, p. 20)
B. − TECHNOLOGIE :
homéographe (gr. γ ρ α ́ φ ε ι ν « écrire »), subst. masc.« Appareil servant à reproduire les dessins ». La réduction ou l'agrandissement des modèles à l'aide d'appareils spéciaux, tels que : compas de réduction, pantographes, homéographes, etc. (Villon, Dessin. et impr. lithogr., 1932, p. 124)
homéotrope (gr. τ ρ ο ́ π ο ς « tour »), subst. masc.« Instrument servant à analyser des liquides suivant la méthode de l'homéotropie ». (Ds Nouv. Lar. ill. Compl. 1907, Lar. 20e, Quillet 1965)
homéotropie , subst. fém.« Méthode d'analyse des liquides basée sur l'observation du phénomène qui se produit lorsqu'une goutte d'un liquide déterminé tombe sur la surface d'un autre liquide » (Lar. 20e; ds Nouv. Lar. ill., Quillet 1965)
C. − STYLISTIQUE :
homéoptote (gr. ο ̔ μ ο ι ο ́ π τ ω τ ο ς), subst. masc.« Figure de style consistant à accumuler dans une même phrase des mots dont les finales sont semblables ». Homéoptotes. Un jour de canicule sur un véhicule où je circule, gesticule un funambule au bulbe minuscule, à la mandibule en virgule et au capitule ridicule (Queneau, Exerc. style, 1947, p. 42)
homéotéleute (gr. ο ̔ μ ο ι ο τ ε ́ λ ε υ τ ο ς), subst. fém.« Figure de style consistant à placer en fin de phrases ou de membres de phrases assez rapprochés des mots dont les finales semblables sont sensibles à l'oreille ». Voir Mar. Lex. 1951, p. 111
REM.
Homéosiniatrie , subst. fém., méd. ,,Doctrine médicale qui associe l'homéopathie et l'acupuncture chinoise`` (Lexis 1975).
Prononc. et Orth. : [ɔmeo] ou en position inaccentuée [-meɔ-]. Att. ds Ac. 1935 qui renvoie à homo-. Vx : homœo- ds les dict. du xixes. et ds la docum. du xixes.; ex. : homœopathe ds Gattel 1841, Besch. 1845; -œopathie ds Huysmans et Proudhon, loc. cit., v. homéopathie. À titre de var. encore ds Lar. Lang. fr. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 95, propose de supprimer ce type de fausses diphtongues gênantes pour l'écriture et pour la typographie. Bbg. Cottez 1980, p. 186. - Quem. DDL t. 7, 10, 17 (comp.).