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HILE, subst. masc.
A. − BOT. Cicatrice d'une graine qui correspond à son point d'attache au funicule. Hile de fève. Cet étonnant garçon (...) au visage rentré comme un hile de haricot (L. Daudet, Temps Judas,1920, p. 72).Une série de lignes ovoïdes fermées sur elles-mêmes et disposées autour d'un centre commun, le hile du grain (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 373).
B. − P. anal., ANAT. Point, généralement déprimé, par où un viscère reçoit ses vaisseaux et ses nerfs. Hile du foie, de la rate, du rein. Les ganglions les plus volumineux sont ceux qui entourent le hile pulmonaire (Calmette, Infection bacill. et tubercul.,1920, p. 161).L'artère pulmonaire (...) partant du ventricule droit, donne à chaque poumon une artère qui pénètre par le hile avec une bronche (Camefort, Gama, Sc. nat.,1960, p. 139).
Prononc. et Orth. : [il] init. asp. Ds Land. 1834 et Barbeau-Rodhe 1930 sans aspiration. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1600 bot. (A. Colin, Hist. des simples de l'Amérique éd. 1619, p. 157 ds Delb. Notes mss); 2. 1845 anat. (Besch.). Empr. au lat. class.hilum « un rien, une parcelle; point noir au haut de la fève (d'apr. Paul Diacre ds TLL s.v., 2790, 49) ».