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HARA-KIRI, subst. masc.
Mode de suicide pratiqué au Japon, consistant à s'ouvrir transversalement le ventre avec un sabre ou un poignard, et considéré comme très honorable. Kyo a raison : ce qui nous manque le plus c'est le sens du hara-kiri. Mais le Japonais qui se tue risque de devenir un dieu, ce qui est le commencement de la saloperie (Malraux, Cond. hum.,1933, p. 315) :
Le hara-kiri, au Japon, est une conséquence, plus paradoxale encore et plus extrême que notre duel, des exigences du point d'honneur. La coutume exige ici que l'offensé ne survive pas à l'humiliation de l'outrage. Tandis qu'il s'expose chez nous à être tué par un adversaire plus adroit, il se donne lui-même la mort au Japon en s'ouvrant les entrailles. Gaultier, Bovarysme,1902, p. 75.
Faire hara-kiri. Ces délicieux petits sabres [japonais], qu'on pourrait appeler les bijoux du suicide, sont les sabres avec lesquels les Japonais s'ouvrent le ventre, font hara-kiri (E. de Goncourt, Mais. artiste, t. 2, 1881, p. 285).
P. ext., p. plaisant. (Se) faire hara-kiri. Se suicider. Au fig. Se sacrifier pour une cause. Pour éviter une épreuve de force susceptible de provoquer l'éclatement de l'o.n.u., la dix-neuvième Assemblée de l'o.n.u. a dû même se résoudre finalement à faire hara-kiri. Elle a décidé de s'ajourner (Le Monde,20 févr. 1965, p. 3)
Prononc. : [aʀakiʀi] init. aspirée. Étymol. et Hist. 1873 (Lar. 19e, s.v. Japon). Mot japonais qui signifie « ouverture du ventre ».