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HACIENDA, subst. fém.
ÉCON. RURALE (en Amérique du Sud). Vaste exploitation agricole ou pastorale comprenant les terres, le cheptel, les habitations et leurs dépendances. Les murs de l'hacienda disparaissaient sous les bougainvillées, les roses grimpantes, les géraniums charnus (Cendrars, Or,1925, p. 104) :
Les haciendas les plus proches des routes se modernisent et développent la partie cultivée au détriment des pâtures (...). Plus souvent, les haciendas se morcellent, soit par simple découpage en lots exploités par des métayers, tel les moradores du Brésil, qui « travaillent pour le propriétaire un certain nombre de jours par an, reçoivent en échange le droit de cultiver pour eux-mêmes une surface de terrain limitée »; soit même par division foncière au hasard des héritages successifs et des ventes... Meynier, Pays. agraires,1958, p. 48.
P. anal. et p. plaisant. [Appliqué à un domaine situé ailleurs] Mon oncle [mexicain] ne sortait guère de sa hacienda béarnaise (Jammes, Mém., t. 1, 1921, p. 46).
Prononc. et Orth. : [asjεnda]. Au plur. des haciendas. Étymol. et Hist. 1827 (R. britannique t. 13, juill., p. 32 ds Quem. DDL t. 9). Mot esp. signifiant « exploitation agricole » (dep. le xves. d'apr. Al.) surtout attesté dans ce sens en Amérique latine (Argentine, Chili, Venezuela, Panama); l'évolution sém. s'explique par le sens de l'étymon lat. facienda (gérondif neutre plur. substantivé de facere « faire ») « choses qui doivent être faites », d'où a. esp. facienda « affaire, occupation » (dep. 1115 d'apr. Cor.), hacienda « travail » (début xviies., M. Alemán, ibid.), d'où « biens, richesses », puis « troupeau, ferme » (v. Cor., s.v. hacer). Bbg. Quem. DDL t. 14.