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* Dans l'article "GYN(O)-, GYNÉCO-,(GYN-, GYNO-), élém. formant"
GYN(O)-, GYNÉCO-,(GYN-, GYNO-) élém. formant
Élém. initial issu du gr. γ υ ν η ́, γ υ ν α ι κ ο ́ ς « femme, femelle » et entrant dans la construction d'un certain nombre de mots sav. appartenant notamment à la botanique et à la médecine.
I. − [Forme gyn(o)-]
A. − Forme gyn-. [Le 2eélém. est issu du gr.] :
gynoïde , adj., méd. « (Individu mâle) qui présente des caractères féminins » (cf. Méd. Biol. t. 2 1971)
Rem. 1. Gyn- s'associe à l'élém. andr(o)- pour former l'élém. gynandr(o)- qui entre lui-même dans la constr. de qq. mots sav. : gynandroïde, adj. « (Sujet) qui présente les caractères de gynandrie » (ibid.); gynandromorphe*. 2. À signaler aussi les empr. au gr., parfois par l'intermédiaire du lat., gynandrie* (et son dér. gynandre, adj., bot. « Fleur gynandre : fleur dont les étamines font corps avec le pistil ou naissent sur le pistil comme les orchidées » (cf. Carrière, Encyclop. hortic., 1862, p. 266)); gynécée* ainsi que gynerium (mot du lat. sc. mod. gyn- + -erium, du gr. ε ́ ρ ι ο ν « laine, duvet »), subst. masc. « Plante poussant en touffes de 2 m de haut et 2 m de large, à longues feuilles linéaires et retombantes, cultivée pour ses inflorescences soyeuses (famille des graminacées) » (Lar. encyclop.). Elles [des amarantes] feront bon ménage avec un autre plumeau, celui-ci argenté, le gynerium, brave type un peu bête qui passe l'hiver à droite et à gauche de la cheminée (Colette, Gigi, 1944, p. 249).
B. − [Forme gyno-]
1. Adj. [Le 2eélém. est issu du gr.] :
gynogène , littér. « Engendré par des femmes ». Des flirts sportifs, des divorces à la chaîne, des naissances en série, eugéniques et sans père, gynogènes (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 350)
gynophile , littér. « Favorable aux femmes ». M. de Charlus, comme enrobé dans les atours de MmeMolé, bannière d'une cause gynophile qui n'était pas la sienne, mais qu'il aimait (Proust, Fugit.,1922, p. 685)
2. Substantif
a) [Le 2eélém. est issu du gr.] :
gynophore , subst. masc., bot. « Portion de l'axe de la fleur qui se trouve entre le dernier verticille d'étamines et le pistil » (Gatin 1924). Cf. Carrière, op. cit., p. 87
gynostème (-stème du gr. σ τ ε μ μ α « couronne »), subst. masc.,bot. « Ensemble de l'étamine et du style des orchidées, soudés en une seule colonne dont l'étamine occupe le sommet » (cf. Gatin 1924). Gynostème. Sorte de colonne résultant de la soudure du style avec le verticille staminal ou androcée. Dans les orchidées, où cet organe est très développé, il est terminé par le stigmate (Carrière, Encyclop. hortic.,1862, p. 267)
b) [Le 2eélém. est un subst. fr.] :
gynobase , subst. masc., bot. « Base renflée du style unique qui surmonte les loges d'un ovaire divisé » (Gatin 1924).
Gynobasique , dér. , bot. 1. « Qui part de la base du pistil » (Lar. encyclop.). Style gynobasique (cf. Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 426).2. « Qui est porté par un gynobase ». Fruit gynobasique. « Fruits (...) [dont les] loges, très distantes, semblent former autant de fruits séparés les uns des autres, tandis qu'en réalité, elles ne sont que des parties d'un fruit unique, pluriovulaire, portées sur un gynobase plus ou moins dilaté » (Carrière, Encyclop. hortic., 1862, p. 267)
gynogenèse , subst. fém., biol. « Développement d'un embryon à partir d'un ovule normal fécondé par un spermatozoïde dont les chromosomes ne se sont pas joints à ceux de la cellule femelle. Le spermatozoïde ne joue alors qu'un rôle de stimulation dans le développement de l'œuf qui se fera sous l'influence des seuls chromosomes maternels, sans apport d'hérédité paternelle » (Garnier-Del. 1972). La gynogenèse naturelle ou pseudogamie existe chez les nématodes (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 678)
II. − [Forme gynéco-]
A. − Adj. [Le 2eélém. est issu du gr.] :
gynécophore , parasitol. « Canal gynécophore. Dépression dans laquelle le distome mâle (Schistosoma haematobium [trématode parasite de l'appareil circulatoire des mammifères et responsable de l'hématurie d'Égypte]) porte le distome femelle » (Lar. encyclop.). Voir Brumpt, Parasitol., 1910, p. 291
B. − Subst. [Le 2eélém. est issu du gr.] V. gynécologie et aussi :
gynécographie (graphie de radiographie), subst. fém., méd. « Radiographie des organes génitaux de la femme après création autour d'eux (...) d'une atmosphère gazeuse artificielle sur laquelle se détache leur silhouette » (Méd. Biol. t. 2 1971)
gynécopathie , subst. fém., méd. « Affection des organes génitaux féminins » (Méd. Biol. t. 2 1971)
gynécophobie , subst. fém., méd. « Crainte morbide de la société des femmes » (cf. Méd. Biol. t. 2 1971, s.v. gynéphobie). On dit aussi gynophobie (cf. Lar. Lang. fr.)
Rem. À signaler aussi les empr. au gr. a) Gynécocratie*. b) Gynécomaste (γ υ ν α ι κ ο ́ μ α σ θ ο ς), subst. masc., méd., rare. « Homme dont les mamelles sont développées comme celles d'une femme » (Lar. encyclop.). Un gynécomaste (...) gêné par le volume considérable pris par ses mamelles, se les étant fait enlever chirurgicalement, fut peu après cette ablation atteint de myxœdème (Apert ds Nouv. Traité Méd., fasc. 8, 1925, p. 138). Gynécomastie, subst. fém., méd., dér. « Hypertrophie des glandes mammaires chez l'homme » (Méd. Biol. t. 2 1971). On a (...) cité des cas (...) de gynécomastie unilatérale à la suite de traumatisme testiculaire du même côté (Apert, ibid., p. 420).
Prononc. et Orth. : [ʒino], [ʒineko] ou en position inaccentuée [-nɔ-], [-kɔ-].