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GRAVEUR, -EUSE, subst.
Personne qui pratique la gravure. Graveur en bijouterie, en cristal,en pierre fine, sur acier, sur bois, sur cuivre, sur pierre; brunissoir, burin, ciseau, planche, poinçon de graveur. Le graveur [lithographe] s'occupe de tous les travaux de gravure sur pierre (lettres et dessins), il doit en outre connaître l'eau-forte sur pierre (Chelet, Lithogr.,1933, p. 49) :
1. Quand je célèbre ma Lorraine, quand je dis aux éditeurs de dictionnaires : « Je vous défends de dire Claude Gellée, peintre français, Callot, graveur français, etc... » je sais bien qu'il y a une question qui trancherait tout, c'est de savoir s'il était nécessaire que Gellée, Callot, Richier fussent justement des Lorrains. Barrès, Cahiers, t. 2, 1901, p. 235.
En partic. Artiste exerçant dans la gravure et exécutant, en creux ou en relief, un dessin qui sera reproduit par impression. Graveur au burin, à l'eau-forte, à la pointe sèche, en taille douce; graveur d'estampes; graveur sur acier, sur bois, sur cuivre, sur pierre :
2. La différence capitale entre ce procédé [la gravure à l'eau-forte] et celui de la gravure au burin, c'est que l'aquafortiste, au lieu de creuser directement la plaque de métal, dessine à l'aide d'une pointe sur cette plaque préalablement recouverte d'un vernis. Partout où elle passe, la pointe met le métal à nu, plus ou moins selon que le trait du graveur est plus ou moins appuyé. On verse alors sur la plaque de l'acide nitrique (eau-forte), lequel attaque le cuivre là où il est découvert, laissant intactes les parties où le vernis n'a pas été enlevé; c'est ce que l'on appelle « faire mordre » une planche. Dacier1944, p. 7.
Graveur (-euse) de musique. Personne qui grave la planche qui sert à imprimer la musique à un certain nombre d'exemplaires. (Dict. xixeet xxes.). Ses débuts à Paris au Concert spirituel (...); il épouse une graveuse de musique (La Laurencie, Éc. fr. violon,1922, p. 269).
P. anal. Graveur (-euse) de disque. Personne ou appareil enregistrant des paroles ou de la musique sur un disque ou sur une bande magnétique. Prise de son, amplification, cellule ou graveur ou haute fréquence, tirage, dressage (E. Sarnette inR. musicale,déc. 1934, 81 ds Quem. DDL t. 12) :
3. Si le graveur referme sur lui son cercle magique, il peut se passer deux choses : ou bien c'est un accident, et l'opérateur étourdi, lorsqu'il s'en apercevra trouvera la machine détériorée, le graveur ayant rayé le disque jusqu'à l'âme (car tout disque a une « âme » métallique, bientôt atteinte quand la mince couche de vernis est traversée), − ou bien il l'aura fait exprès, et, relevant habilement le graveur, dès que le sillon se sera « mordu la queue » il aura isolé un « fragment sonore »... Schaeffer, Rech. mus. concr.,1952, p. 40.
Arg. Graveur en/sur cuir. ,,Savetier`` (Larch. Suppl. 1880). Que le portanche de la taule soit un vrai lourdier, et non graveur sur cuir (...) que le portier soit portier, et non savetier (Paillet, Voleurs et volés,1855, p. 91).
Emploi adj.
Qui a trait à la gravure. Ce mode d'opération, essentiellement graveur, est surtout avantageux pour disposer un ciel ou un lointain derrière un feuillage compliqué (M. Lalanne, Grav. eau-forte,1866, p. 69).
Qui grave. Burin graveur. Aiguille graveuse (Disque en Fr.,1963, p. 6).
En partic. Bain graveur. Liquide servant à la gravure sur cristal ou sur verre (d'apr. Littré).
Prononc. et Orth. : [gʀavœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. a) Ca 1330 graverresse « celle qui grave » (G. de Digulleville, Pélerinage vie hum., éd. J. J. Stürzinger, 9514); b) 1398 graveur « celui qui grave » (G. Fagniez, Études sur l'industrie et la classe industrielle à Paris au 13eet 14es., 252). Dér. de graver*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 209. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 204, b) 619; xxes. : a) 346, b) 174. Bbg. Marsaud (M.). L'Impr. des timbres-poste. Banque Mots. 1974, no8, p. 199.