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GRÉVISTE, subst. et adj.
I. − Subst. Personne qui prend part à une grève, qui fait grève. Il montrait l'Internationale comme une providence pour les grévistes (Zola, Germinal,1885, p. 1348).Déjà, une fois, paraît-il, les grévistes étaient venus débaucher ceux qui travaillaient (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 258).Vendredi soir, enfin, le camarade Thorez a donné l'ordre aux grévistes d'évacuer les usines qu'ils occupaient (Green, Journal,1936, p. 60).
P. plaisant. À l'école, tous les gosses se lèvent à mon entrée, sauf un : c'est le gréviste (Renard, Journal,1907, p. 1113).
II. − Adj. Qui fait grève, qui est favorable à une grève. Greatauk, avant de frapper un militaire, a fait fusiller nos camarades grévistes (A. France, Île ping.,1908, p. 291).Le syndicalisme révolutionnaire entretient l'esprit gréviste dans les masses (Sorel, Réflex. violence,1908, p. 59).
Prononc. et Orth. : [gʀevist]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1821 (Chateaubriand, Correspondance générale, publiée par Louis Thomas, t. II, p. 148 ds Fr. mod. t. 13, p. 131). Dér. de grève2*; suff. -iste*. Fréq. abs. littér. : 69. Bbg. Feugère (F.). Les Néol. de Chateaubriand. Déf. Lang. fr. 1969, no47, pp. 11-12. - Quem. DDL t. 15. - Rigaud (A.). Sous les ponts de Paris. Vie Lang. 1968, pp. 550-560.