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GOINFRER, verbe trans.
Familier
A. − Qqn goinfre qqc.
1. Vieilli. Manger en goinfre. Synon. pop. bâfrer, bouffer.Combien fait-on d'huile, combien goinfre-t-on de pommes de terre? (Flaub., Corresp.,1850, p. 203).
2. Usuel, emploi abs. Il ne fait que goinfrer. Quel ennui, se rendre à la Bamba, au lieu de rester à goinfrer avec les compagnons! (Maran, Batouala,1921, p. 181).Il avait goinfré avec un muet acharnement, une hypocondrie farouche et irrassasiable (Arnoux, Zulma,1960, p. 156).
B. − Qqn goinfre qqn de qqc.
1. Faire manger quelqu'un avec excès. Synon. bourrer, empiffrer (fam.), gaver.De chouettes gens (...) qui me goinfrent de repas au Quirinal (Trignol, Pantruche,1946, p. 198).
Emploi pronom. réfl. Synon. se bourrer, s'empiffrer (fam.), se gaver.Une de ses marottes était de chercher des poids lourds afin d'aller se goinfrer avec eux en Amérique (Trignol, Pantruche,1946, p. 41).
2. Arg. Fournir largement en. Synon. arg. arroser.Tous mes crevards, que je dois goinfrer de pognon, pour (...) qu'ils aient pas le temps (...) de devenir curieux (Simonin, Touchez pas au grisbi,1953, p. 204).
Emploi pronom. réfl. ,,Toucher beaucoup d'argent dans une opération régulière ou non`` (Le Breton Argot 1975). J'ai pas l'intention de me goinfrer de la part de Riton (Simonin, Touchez pas au grisbi,1953, p. 170).
Prononc. et Orth. : [gwε ̃fʀe]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. : [Vers 1628, Bl.-W.1-5]; 1642 (Oudin). Dér. de goinfre*; dés. -er.