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GALIFARD, -ARDE, subst.
Arg. Celui, celle qui porte les marchandises à domicile; saute-ruisseau. Les galifards sont des façons de commissionnaires saute-ruisseaux qui portent au client les marchandises voulues. Il y a aussi des galifardes (F. Mornand, La Vie de Paris, Librairie Nouvelle, 1855, p. 195).
P. ext. Débutant maladroit. C'est un galifard. Il se sera laissé jouer l'harnache par un roussin, peut-être même par un roussi, qui lui aura battu comtois (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 181).[Article du code du Temple :] « Tout dâb a le droit de donner du tabac à son galifard » (...). Tout maître a le droit de battre son apprenti (Féval, Fils diable,1847, VI, p. 111).
Prononc. : [galifa:ʀ], fém. [-aʀd]. Aucune transcr. ds les dictionnaires. Étymol. et Hist. 1847 « jeune commis, saute-ruisseau » (Féval, Fils diable, p. 209). Dér. de galifre, suff. -ard*; gallifre « goinfre » (1482 antérieurement « oiseau de proie », xiies., cf. FEW t. 17, p. 477b), est composé de la racine de galer (v. galant) et de lifre « gras » (1567 ds FEW t. 16, p. 453b), var. de lefru « lippu » (ca 1225 ds Gdf.), leffre « lèvre » (1400 ds FEW, loc. cit.), lafre « vorace, glouton » (1530 ds Gdf.), lieffre « glouton » (xvies. ds FEW, loc. cit.). Le mot peut avoir subi l'attraction sém. de galfâtre*.