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FRET, subst. masc.
A.− DR. MAR.
1. Prix du transport, par voie maritime, d'un chargement de marchandises. Payer le fret d'une marchandise. On la chargerait [la boîte] sur un navire, en payant un fret convenable (About, Grèce,1854, p. 204).Le fret est fixé suivant la loi de l'offre et de la demande (Benoist, Pettier, Transp. mar.,1961, p. 52).
2. Prix de la location du navire. Payer le fret; augmentation de fret. Synon. nolis.Elle [la compagnie] acquitterait d'avance le prix du transport par bateaux jusqu'à Rotterdam, et le fret des navires jusqu'à Dantzig (Adam, Enf. Aust.,1902, p. 66).
3. Louage d'un bâtiment en tout ou en partie. Le prix du fret; prendre à fret (synon. affréter); donner à fret (synon. fréter) :
1. ... j'ai supposé qu'on exigerait de la compagnie des Indes qu'elle chargeât ces bâtiments à fret pour son compte, il serait alors bien différent pour les armateurs d'avoir à fréter cinq cents tonneaux au lieu de trois cents. Voy. La Pérouse,1797, p. 147.
4. P. méton. Transport des marchandises lui-même :
2. ... on prend chez les voisins et les amis toutes les marchandises qu'ils veulent vendre; on va à Marseille en passant par Smyrne ou même par Alexandrie; on vend la cargaison; on en prend une autre; et, lorsqu'on revient à Syra, le navire est payé par le fret... About, Grèce,1854p. 171.
B.− Usuel. Marchandises composant le chargement, la cargaison d'un navire de commerce et, p. ext., d'un avion. Prendre du fret; débarquer son fret. Les tissus et vêtements constituant l'une des catégories importantes du fret aérien (Évol. transp. aérien marchand.,1957, p. 18).Mais « Bretagne » et « Provence » peuvent, en outre, transporter un fret important qui est de 17 500 tonnes (Benoist, Pettier, Transp. mar.,1961p. 117):
3. Son premier chargement déposé dans le port chinois où il se rendait, il avait trouvé sur-le-champ un fret nouveau pour Buenos-Ayres, et, de là, avait pris des marchandises pour le Brésil. Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Port, 1889, p. 1329.
Prononc. et Orth. : [fʀ εt] ou [fʀ ε]. [t] final prononcé ds Fér. 1768, Fér. Crit. t. 2 1787, Nod. 1844, Lar. Lang. fr. (C'est aussi, d'apr. Mart. Comment prononce 1913, p. 326, la prononc. dans la mar., ce qui devrait prévaloir) [t] final non prononcé ds Land. 1834, Gattel 1841, DG, Passy 1914, Dub. Pt Rob., Warn. 1968. Les 2 prononc. ds Besch. 1845 et Barbeau-Rodhe 1930. Pour Dupré 1972 p. 1063, le [t] a l'avantage de faire la distinction avec les homon. La tendance à le prononcer est d'autant plus grande qu'il existe dans la même famille fréter, fréteur, affréter. Homon. frai, frais, formes de frayer, et frette. Le mot est admis ds Ac. 1694-1932. Les éd. de 1798 et 1835 soulignent ,,le t se prononce``. Étymol. et Hist. 1. a) xiiies. « prix du transport de marchandises par mer » (A. Neckam, Corrogationes Promethei, 679 ds T.-L. : naulum, freth); b) 1606 « prix de location d'un navire » (Nicot); 2. 1596 « cargaison d'un navire » (Hulsius. : fret, Schiffruestung). Empr. au m. néerl. vrecht, vracht « cargaison (d'un bateau); prix du transport par bateau » (Verdam). Fréq. abs. littér. : 42.