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FRANC-AL(L)EU,(FRANC-ALEU, FRANC-ALLEU) subst. masc.
HIST. Terre libre dont le propriétaire ne relevait d'aucun seigneur. Il y eut deux sortes de franc-aleu : le noble et le roturier; le noble étoit celui qui entraînoit justice, censive ou mouvance, le roturier celui auquel toutes ces conditions manquoient; ce dernier, le plus ancien des deux, représentoit le foible reste de la propriété romaine (Chateaubr., Ét. ou Disc. hist.,t. 3, 1831, p. 372).Cf. al(l)eu ex. 1 :
Bien que le sort des cultivateurs fût encore très misérable, il l'était beaucoup moins, moralement parlant, en Berry, qui, d'ancienne date, était pays de francalleu, que dans les pays de servitude. Sand, Beaux MM. Bois-Doré,t. 2, 1858, p. 36.
Prononc. et Orth. : [fʀ ɑ ̃kalø]. Au plur. des francs-alleux. Cf. franc-. Étymol. et Hist. 1258 franc aluef (Charte de Rethel, I, 308, 15 ds Runk.). Composé de l'adj. franc* « libre » et de alleu*; cf. le lat. médiév. francum alodium 966 (Roussillon) ds Nierm. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Paradis (V.). En parcourant les Livres de comptes des Ursulines du Québec. In : Travaux de ling. québécoise. 1. Québec, 1975, p. 39.