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FOUETTAGE, FOUETTEMENT, subst. masc.
A.− Action de fouetter, de battre à la manière d'un fouet; résultat de cette action. Fouettement des ailes. Fouettement de la pluie contre les vitres (Ac.1932).Le feuillage des trembles s'était mis à bouillir; enfin il y eut comme un épanouissement d'écume quand la lumière entra dans lui s'y roulant alors dans quelques petits fouettements rapides qui firent jaillir un peu de couleur verte, puis tout s'éclaira au cœur même de l'ombre (Giono, Eau vive,1943, p. 244).
Rem. La docum. ne fournit pas d'ex. de fouettage corresp. à cet emploi.
B.− Emplois spéc.
1. [Sous la forme fouettage]
a) Fouettage d'un liquide. Action d'agiter vivement ce liquide à l'aide d'un fouet pour le faire mousser, le mélanger. Le fouettage de la crème (Lar. Lang. fr.).
b) Fouettage du ciment. Application d'une mince couche de ciment à l'aide d'un pinceau avant de mettre de l'enduit. Avec un pinceau à longs poils trempé dans du ciment délayé à consistance crémeuse (...) on fouette une première couche ayant quelques millimètres d'épaisseur. Trois ou quatre heures après ce fouettage, quand le ciment pur commence à faire sa prise, on applique l'enduit (Bourde, Trav. publ.,1928, p. 176).
2. [Sous la forme fouettement] ,,Mouvement d'oscillation et de balancement latéral très rapide d'un câble ou d'une longue tige`` (Lar. Encyclop. 1962).
Prononc. : [fwεta:ʒ], [fwεtmɑ ̃]. Seul fouettement ds Ac. 1932. Cf. fouet. Étymol. et Hist. 1564 fouettement (Rabelais, V, 28 ds Hug.); 1781 fouettage (S. Ricard, Traité génér. du commerce, I, 358 ds DG). Dér. du rad. de fouetter*; suff. -(e)ment1*, -age*. Fréq. abs. littér. Fouettage : 1. Fouettement : 2. Bbg. Quem. DDL t. 8.