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FLOTTEMENT, subst. masc.
A.− Action de flotter
1. Rare. Mouvement d'ondulation qui anime un solide, un être vivant ou mort flottant sur l'eau ou dans l'air. Le flottement d'une étoffe. Le moelleux flottement du cygne sur les eaux immobiles (Sand, Hist. vie,t. 4, 1855, p. 442).Des flottements d'étendards aux lourdes franges (Villiers de L'I.-A., Contes cruels,1883, p. 38).
2. ART MILIT. Mouvement d'ondulation qui rompt l'alignement d'une troupe en marche ou en ligne de bataille. Un flottement s'était produit dans la petite colonne d'assaut, à la vue du lieutenant qui tombait (De Vogüé, Morts,1899, p. 257).
P. anal. :
1. La normalienne anémique (...), fiévreuse, fanatique, s'évertue à maintenir la tranquillité dans les rangées : il ne faudrait pas de flottement et pas de mauvaise tenue. Frapié, Maternelle,1904, p. 288.
3. TECHNOL. ,,Série d'oscillations incontrôlables dans les roues directrices d'une machine`` (Davau-Cohen 1972; cf. aussi Lar. encyclop., Lar. Lang. fr.).
B.− Au fig. Mouvement d'hésitation, d'irrésolution.
1. Moment où une foule, un ensemble de personnes se situe entre deux attitudes, mouvements ou partis. Il y a du flottement dans l'assemblée (Ac.1932).Et soudain s'élevèrent les premiers rythmes de l'hymne national. Il y eut d'abord une hésitation, un flottement. Mais ce ne fut pas long (G. Leroux, Roul. tsar,1912, p. 90).Flottement dans le ménage (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 439).
2. Mouvements divers, voire opposés, de la pensée et de sa formulation qui aboutissent à des imprécisions et même à des contradictions. Flottement des opinions (Ac.1932).Flottement dans la conversation (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 136):
2. Chez Barrès, ni cette insincérité, ni ce scepticisme que l'on dénonce à propos des flottements de sa doctrine nationaliste, de sa philosophie, mettons de ses idées. Blanche, Modèles,1928, p. 71.
3. FIN. Flottement des monnaies. ,,Régime dans lequel les taux de change des monnaies varient librement sur le marché des changes, sans référence à des parités fixes`` (Fin. 1976).
Prononc. et Orth. : [flɔtmɑ ̃]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1320 flotement « mouvement des flots » (Ovide moralisé, éd. C. De Boer, IV, 3256); 2. fin du xives. flotement « mouvement d'un objet qui flotte sur l'eau » (Roques t. 2, 4292); 3. 1556 flotement « mouvement d'un drapeau, etc., qui flotte au vent » (A. Noguier, Histoire tolosaine, p. 48 ds Gdf. Compl.). Dér. de flotter1*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 83. Bbg. Camus (P.). Autour de l'actualité. Déf. Lang. fr. 1971, no59, pp. 30-31. − Grandjouan (J.O.). S'environner d'un confortable flottement. Vie Lang. 1974, p. 45. − Guéret (J.). La Constr. aéron. Banque Mots. 1972, no4, p. 180.