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FLAMANT, subst. masc.
Oiseau échassier palmipède, caractérisé par sa taille élevée, son plumage rose vif, noir et blanc, son long cou gracieusement recourbé, son gros bec arqué, ses hautes pattes grêles, et qui vit au bord des eaux, dans les régions chaudes. Un de mes compagnons a tiré trois grands flamants sur le lac de Tunis. Ce sont des oiseaux semblables à des cygnes et qui ont les ailes roses et noires. Il y en a ici par « milliers », et rien n'est plus joli que de les voir s'envoler au soleil (Flaub., Corresp.,1858, p. 262).Les flamants qui marchent sur des pincettes, de peur de mouiller, dans l'eau du bassin, leurs jupons roses (Renard, Hist. nat.,1896, p. 182).Flamant rose :
Ils forment entre eux les plus intéressants contrastes, depuis le veau marin (...) jusqu'au flamant au long cou et aux longues jambes, qui reste debout, les pieds dans l'eau, le croupion posé sur le sommet du cône de vase où il couve ses œufs. L'un, marbré et d'une couleur tannée, ressemble à un rocher; l'autre, de couleur de feu, apparaît comme une flamme qui sort du sein des eaux. Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 244.
P. compar. Les valets de pied, perchés comme des flamants sur les marches du perron désert, l'animaient seuls de l'ombre grêle de leurs longues jambes et de leur bâillant ennui d'oisiveté (A. Daudet, Nabab,1877, p. 34).
P. métaph. Ces flamants et ces manches à balais (...) ces grotesques valets, (...) ces maigres échassiers (Péguy, Ève,1913, p. 889).
En partic., rare. Couleur qui rappelle celle du flamant. Un crépuscule de violettes, d'hyacinthe, de rose-jaune et d'aile de flamant (Arnoux, Rhône,1944, p. 419).Parmi ses coloris, très neufs, quelques leitmotive : castor, ambre (...) flamant rose (Combat, 2 oct. 1953, p. 7, col. 4).
Prononc. et Orth. : [flamɑ ̃]. Formes flammant (Lamarck, Philos. zool., t. 1, 1809, p. 342; ds Lar. 19e, à titre de var.), flamand (Cuvier, Anat. comp., t. 3, 1805, p. 196; Sue, Atar Gull, 1831, p. 4; Fromentin, Été Sahara, 1857, p. 255; Giraudoux, Simon, 1926, p. 204; Maurois, Disraëli, 1927, p. 186). Ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1542 oranges flammans (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, M. A. Screech, V. L. Saulnier, chap. 35, p. 216, var.). Empr. au prov. flamen(c) (Mistral et cf. Pantagruel, éd. Marty-Laveaux, chap. 41), dér., à l'aide du suff. d'orig. germ. -enc (-an*), de flamma (flamme*) à cause de la couleur des ailes de cet oiseau (v. J. Brüch ds Z. fr. Spr. t. 56, pp. 44-64 et FEW t. 3, p. 601, note 8), cf. déjà le gr. φ ο ι ν ι κ ο ́ π τ ε ρ ο ς littéralement « aux ailes d'un rouge pourpre ». Fréq. abs. littér. : 44. Bbg. Sain. Sources t. 2 1972 [1925], pp. 369-370.