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FERMAGE, subst. masc.
AGRIC. [Correspond à ferme2]
A.− Mode d'exploitation par ferme; p. méton. loyer annuel versé au propriétaire de cette exploitation. Dans l'Anjou, il n'y avait pas de fermage, mais du métayage, qui forçait le propriétaire à entrer en relations avec son tenancier plusieurs fois dans l'année (Goncourt, Journal,1894, p. 636).Suppression totale, immédiate, des fermages et des créances. La révolution paysanne, sans combines ni réticences (Malraux, Cond. hum.,1933, p. 281):
... je retourne causer avec Gratien et Casimir, qui cultivent fort bien leurs terres et me versent régulièrement le montant de leur modeste fermage. Gide, Isabelle,1911, p. 674.
B.− P. ext., rare. Étendue de terre ou propriété donnée à bail. Il [Valmajour] vivait avec son père et sa sœur dans un fermage qui portait leur nom (A. Daudet, N. Roumestan,1881, p. 16).
Prononc. et Orth. : [fε ʀma:ʒ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1367 « prix à payer annuellement pour un bail d'exploitation à ferme » (Charte, B.N.D., Grenier, 311, pièce 106 ds Gdf. Compl.). Dér. de ferme2*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 175.