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FAUBERT, subst. masc.
A.− MAR. Balai fait de vieux cordages déliés, qui sert à essuyer le pont d'un navire. Il empoignait le faubert et moi le seau et nous nous mettions à éponger le pont (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 177).
B.− P. anal., au plur., arg. Favoris (gén. d'un garçon de café). « Il portait des favoris − des fauberts − comme disait le Boittard... » (R. Bringer ds Bruant, Suppl.1905, p. 463).
Prononc. et Orth. : [fobε:ʀ]. Écrit fauber ds Besch. 1845 et DG; faubert ds Ac. Compl. 1842, Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, Lar. 20e-Lar. Lang. fr., Quillet. On admet les 2 graph. ds Nouv. Lar. ill., Pt Lar. 1906 et Rob. Étymol. et Hist. 1643 fouber (G. Fournier, Hydrographie, p. 7); 1678 fauber (Guillet, III); 1687 faubert (Desroches, Dict. des termes propres de marine ds Fr. mod. t. 26, 1958, p. 51). Mot d'orig. discutée. Un empr. au néerl. zwabber « faubert » (Dauzat; Valkh.; De Vries Nederl.), satisfaisant pour le sens, fait cependant difficulté du point de vue phonét. L'hyp. de L. Spitzer (Z. rom. Philol. t. 42, 1922, pp. 28-30; ibid. t. 44, 1924, pp. 193-194), reprise par le FEW t. 3, p. 840, puis t. 15, 2, pp. 186-187 (de l'a. fr. foubert « sot, niais ») est sémantiquement peu convaincante. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Coindreau (R.). L'Arg. de l'École navale. Vie Lang. 1961, p. 69. − Le Breton Grandmaison. Le Monde de la limonade. Vie Lang. 1971, p. 641. − Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 350; t. 3 1972 [1930], p. 540.