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FANATISER, verbe trans.
A.− Emploi trans. Rendre fanatique, inspirer un zèle ardent et excessif (pour une cause, une doctrine, une personne, etc.). Fanatiser une foule; un moine fanatisé. Il [Bonaparte] sait comment on entraîne les peuples et comment on les fanatise (Coppée, Bonne souffr.,1898, p. 105):
... toujours conscient de jouer un personnage, même dans la vie, il aimait avoir un public, être entouré de spectateurs; pour travailler avec entrain il lui fallait un cercle d'assistants disponibles et fanatisés, prêts à toutes les besognes, à tous les dévouements... Martin du G., Souv. autobiogr.,1955, p. LXVI.
Rem. On rencontre parfois fanatiser employé absol. Les vrais saints ne fanatisent pas ainsi (Sand, Hist. vie, t. 4, 1855, p. 260).
P. métaph. Des cérémonies religieuses plus propres à fanatiser les sens qu'à édifier les âmes (Lamart., Nouv. Confid.,1851, p. 156).
B.− Emploi pronom. Devenir fanatique. Il se fanatisa pour la royauté (Balzac, C.Birotteau,1837, p. 35).Que l'homme au ciel s'égare ou qu'il se fanatise (Hugo, Religions et religion,1880, p. 218).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Fanatisant, ante, part. prés. en emploi adj. M. Ingres, dont l'enseignement a je ne sais quelle autorité fanatisante (Baudel., Salon, 1846, p. 154). Les fanatisants souvenirs (Balzac, Lettres Étr., t. 3, 1850, p. 128). b) Fanatiseur, subst. masc. Celui qui fanatise. Race de chair, combien prenable aux grossiers fanatiseurs, aux dévotions sensuelles et corruptrices (Michelet, Journal, 1843, p. 532).
Prononc. et Orth. : [fanatize], (je) fanatise [fanati:z]. En syll. non finale, demi-longueur du [i] ds Passy 1914. Ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1752 « faire le fanatique » (Trév.); 1793 « rendre fanatique » (Frey). Dér. de fanatique*; suff. -iser. Fréq. abs. littér. : 54.