| FACIENDE, subst. fém. Vx, péj. Cabale, intrigue (généralement épistolaire). Ils sont tous deux de même faciende. Il est de la faciende d'un tel (Ac.1835, 1878).On vous accuse d'être de cette Faciende. Une Faciende vivement opposée à une autre Faciende, donne bientôt naissance à une troisième (S. Mercier, Néol.,t. 1, 1801, p. 254).Prononc. et Orth. : [fasjε
̃:d] ds Lar. Lang. fr. qui est le seul dict. mod. à transcrire le mot. Mais les dict. plus anc. comme Gattel 1841, Nod. 1844, Littré et DG prononcent [fasjɑ
̃:d]. Le mot est admis ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1. 1552 « occupation » (Rabelais, Quart Livre, éd. R. Marichal, Prol., p. 23) − 1611, Cotgr.; 2. 1563 « intrigue » (Ronsard, Responce aux Predicans ds
Œuvres, VI, 441 ds Hug.). Empr. à l'ital. faccenda, attesté au sens 1 dep. ca 1300 (Giordano da Pisa ds Batt.) et au sens 2 dep. 2emoitié du xvies. (G. Bruno, ibid.), du lat. facenda pour facienda (qui a influencé la forme du mot fr.), plur. neutre substantivé du gérondif de facere « faire ». Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Hope 1971, p. 194. |