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FÉMINISATION, subst. fém.
Action de féminiser, de donner un caractère féminin ou efféminé; résultat de cette action. Le docteur Clavel (...) fait voir que le caractère anglais pêche par excès de virilité, et le caractère français par excès de féminisation (Proudhon, Pornocratie,1865, p. 72):
1. ... le vœu tout pastoral de l'ancien berger fait moins d'effet que si on le met dans la bouche d'une bergère (...) André Chénier le savait bien (...). Aussi ne lui reprocherai-je pas ce léger enjolivement et cette féminisation du petit chef-d'œuvre antique. Sainte-Beuve, Nouv. lundis,t. 7, 1863-69, p. 27.
[À propos d'une collectivité, professionnelle ou non] Le fait de se féminiser, de comprendre − par rapport au nombre d'hommes − une proportion de femmes qui va en augmentant. La féminisation du corps enseignant. L'excessive féminisation de nos effectifs étudiants (Colloque géogr. appl.,1962, p. 147).
Spécialement
BIOL. Action de féminiser un mâle en provoquant l'apparition de caractères sexuels secondaires femelles ou féminins; résultat de cette action. Anton. masculinisation, virilisation :
2. Enfin nous ne ferons qu'évoquer les phénomènes inverses qui se produisent lorsqu'il s'agit de tumeurs surrénales hypersécrétantes d'hormones sexuelles femelles. Elles provoqueront une puberté précoce chez la fille et une féminisation chez le garçon, autre aspect de l'hermaphrodisme. QuilletMéd.1965, p. 500.
GRAMM. Action de féminiser un substantif, de lui attribuer le genre féminin; résultat de cette action. Certaines de ces déformations sont exquises : telle la féminisation du mot cœur : Dors-tu, « cœure » mignonne, Dors-tu, « cœure » jolie? (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 267).
Prononc. : [feminizasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1865 (Proudhon, loc. cit.). Dér. du rad. de féminiser*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Schmidt (H.). Fr. vivant. Praxis. 1970, t. 17, pp. 72-74.