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EXÈDRE, subst. fém.
A.− ANTIQ. GR. ou ROMAINE. Salle de conversation, située en arrière d'un portique d'une riche demeure ou d'un édifice public, où se réunissaient les philosophes et les rhéteurs :
Les exèdres couverts de dômes magnifiques S'emplissaient vaguement des clameurs du dehors, Tandis que sur des bancs l'école des stoïques De la philosophie étalait les trésors. Bouilhet, Melaenis,1857, p. 92.
B.− ARCHITECTURE
1. GR. et ROMAINE. Petit édifice indépendant constitué par un banc de pierre semi-circulaire abrité d'une voûte. Exèdre de la voie des Tombeaux à Pompeï (Nouv. Lar. ill.-Lar. 20e).
2. Partie de la basilique romaine constituée par un banc semi-circulaire formant une saillie arrondie à l'extérieur de l'édifice; banc semi-circulaire situé dans l'abside de la basilique chrétienne. Les églises romanes de première ou de seconde époque, offrant encore au fond de leur sanctuaire l'abside primitive des Latins (...) pouvaient présenter encore l'exèdre (Lenoir, Archit. monast.,1856, p. 153).
C.− Mod. Banc de pierre semi-circulaire ornant un jardin. C'était une maison assez vaste, qu'entouraient des jardins (...) ornés de statues, d'exèdres (France, Pierre bl.,1905, p. 32).
Prononc. : [εgzε:dʀ ̥], [e-]. Cf. é-1. Étymol. et Hist. 1. 1547 archéol. ant. « salle de conversation » (Vitruve, Architecture, trad. par J. Martin, 93r); 2. 1873, 1ersept. « petit banc de pierre semi-circulaire » (Ch. Yriarte, Revue des Deux-Mondes, p. 187 ds Littré). Empr. au lat. ex(h)edra, ae « salle de réunion » (Vitruve, De architectura) lui-même du gr. ε ̓ ξ ε ́ δ ρ α, α ς « emplacement couvert avec sièges ». Fréq. abs. littér. : 2.