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EXTINCTEUR, TRICE, adj. et subst.
I.− Adj. Qui sert à éteindre; qui a la propriété d'éteindre. Les pompes peuvent refouler une solution saline susceptible de former une mousse extinctrice nécessaire dans le cas de feux d'hydrocarbures (Champly, Nouv. encyclop. prat., t. 19, 1927, p. 245) Les extincteurs [d'avions] comprennent un réservoir de liquide extincteur mis en pression (...) par une bouteille de gaz comprimé (Guillemin, Constr., calcul et essais avions,1929, p. 398).
Appareil extincteur ou, p. ell., usuel, extincteur. Appareil contenant une matière propre à combattre l'incendie. Pendant que les extincteurs tapaient dans la flamme, on écartait de l'appareil blessés et morts (Malraux, Espoir,1937, p. 569).Appareils extincteurs (M. Benoist, Pettier, Transp. mar.,1961, p. 99).
II.− Subst., au fig. Celui, celle qui éteint :
Le doute est le grand extincteur de l'enthousiasme, c'est le poison du cœur et le destructeur de la force. Amiel, Journal,1866, p. 462.
Rem. 1. Qq. dict. gén. enregistrent l'adj. extinctif, ive. Terme de dr. signifiant « qui annule quelque chose, qui éteint quelque chose. La prescription est donc acquisitive ou extinctive. Lorsqu'elle est acquisitive, on l'appelle aussi usucapion; (...) lorsque la prescription est extinctive, elle aboutit à la disparition d'un droit qui n'a pas, pendant un certain temps, été exercé par son titulaire : elle peut ainsi faire perdre tous les droits, en général; mais c'est surtout comme cause d'extinction des obligations qu'elle présente de l'intérêt, et elle est alors parfois qualifiée de libératoire (Nouv. répert. de dr., Paris, Dalloz, 1964, p. 701). Cf. aussi acquisitif. 2. La plupart des dict. gén. enregistrent l'adj. extinguible, peu usuel. Qui peut être éteint, qui peut être apaisé, soulagé. On a relevé un néol. de sens où il signifie « qui peut s'arrêter ». Le mouvement n'est pas en soi-même extinguible (Claudel, Art poét., 1907, p. 196; cf. également p. 193).
Prononc. et Orth. : [εkstε ̃ktœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Cf. é-1. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. Av. 1724 « celui qui éteint, détruit » (Dufrény, Dédit, I, 6 ds Littré); 2. 1867 « appareil qui sert à éteindre le feu » (L. Simonin, La Vie souterraine, Paris, Hachette, p. 165). Empr. au lat. class. ex(s)tinctor « celui qui met fin à » et « celui qui éteint le feu » formé sur le supin ex(s)tinctum de exstinguere « éteindre ». Fréq. abs. littér. : 3.