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EXEMPLARITÉ, subst. fém.
A.− PHILOS. Théorie de la causalité exemplaire :
... puisque Denys disait que l'être ne se dit de Dieu qu'au sens causal et admettait l'exemplarité divine, ils conclurent qu'il fallait l'interpréter dans le sens de la causalité et de l'exemplarité. Théol. cath.t. 4, 11920, p. 1191.
Rem. La docum. atteste le subst. masc. exemplarisme. ,,Théorie qui exalte la causalité exemplaire`` (Foi t. 1 1968, s.v. exemple). L'exemplarisme concerne très spécialement Dieu, ,,cause exemplaire de toutes choses, en tant que ses idées sont les raisons intelligibles selon lesquelles tous les êtres ont leur forme déterminée`` (Thonnard, Précis de philosophie, no1028 ds Théol. cath. Tables gén. t. 1 1951, s.v.). La beauté est tout apparence, non pas au sens diminué de l'exemplarisme platonicien (Jankél., Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 157).
B.− Cour. Caractère de ce qui est exemplaire. Exemplarité d'une mesure, d'une punition; par souci d'exemplarité (Lar. Lang. fr.). Il [M. Coty] m'a fait un cours sur ce qu'il appelait l'exigence de « l'exemplarité » − mot que j'ai entendu en cette unique occasion de ma vie (Mauriac, Nouv. Bloc-notes,1961, p. 316).
Prononc. : [εgzɑ ̃plaʀite], [e-]. Cf. é-1. Étymol. et Hist. [Ca 1361 d'apr. Lar. Lang. fr.]; 1573 [éd.] « conduite, comportement exemplaire » (Paradin, Hist. de Lyon, p. 243 ds Gdf.). Dér. de exemplaire*; suff. -ité*; cf. le lat. médiév. exemplaritas « qualité de ce qui est exemplaire » (ca 1270 ds Latham). Fréq. abs. littér. : 1.