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ESCLAFFEMENT, subst. masc.
Au fig., fam. Action de s'esclaffer, d'éclater de rire; résultat de cette action. L'esclaffement rabelaisien (Verlaine, Œuvres posth., t. 2, Voy. Fr., 1896, p. 97).Madame Semène, en punissant d'un coup toute la classe pour tenue indécente, eut l'art maladroit de charger aussitôt d'animosité un esclaffement d'abord sans malveillance (Gide, Caves,1914, p. 758).
Rem. La docum. atteste les synon. a) esclaffade, subst. fém. Ramollot et ses joyeusetés, les esclaffades d'Armand Sylvestre, les grivoiseries de Houssaye (Valéry, Corresp. [avec G. Fourment], 1887, p. 50). Elle [la Marquise] (...) jouant si bien et si aisément des mains, de la tête, de la voix, (...) des reparties, des pointes et des calembours, que les derniers montagnards arrivèrent en pleine esclaffade de rire (Giono, Angelo, 1958, p. 41). b) Esclafferie, subst. fém., rare, avec une nuance péj. Ils [les bohémiens] sont passés silencieusement parmi les rires, les quolibets et toute cette esclafferie populaire qui ne les comprenait pas (Gide, Corresp. [avec Valéry], 1891, p. 89).
Prononc. : [εsklafmɑ ̃]. Étymol. et Hist. 1896 (Verlaine, loc. cit.). Dér. de esclaffer*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 2.