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ENSOUPLE, subst. fém.
TECHNOL. (tiss.). Cylindre d'un métier à tisser au tour duquel est enroulée la chaîne du tissu. Métier à double ensouple. La nouvelle disposition de l'enroulement du tissu fabriqué et de l'ensouple de chaîne qui sont superposés et se trouvent dans la partie arrière du métier (Thiébaut, Fabric. tissus,1961, p. 185):
Vois cette étoffe aussi qui est l'ouvrage de tes mains, les coups un à un de l'ensouple et ce dessin d'animaux. Claudel, Les Choéphores,1920, p. 922.
P. ext. Second cylindre d'un métier à tisser sur lequel s'enroule le tissu. Le tisserand (...) reçoit sans cesse dans l'estomac le contre-coup des mouvements du balancier par l'ensouple sur lequel l'étoffe s'enroule à mesure qu'elle avance (Flaub., Corresp.,1868, p. 403).
Rem. 1. On dit aussi ensuble ou ensuple. Et il introduisait les lattes dans les mortaises des ensubles (Zola, Rêve, 1888, p. 42). 2. ,,On donne aussi le nom d'ensuples aux rouleaux du métier à broder`` (Chesn. 1857).
Prononc. : [ãsupl̥] Étymol. et Hist. Fin xies. judéo-fr. ensobles (Rashi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, p. 47); ca 1170 cume suble [ou cum esuble?] (Rois, éd. E. R. Curtius, II, 21, 19; var. ms. xiiies. ds Gdf. Compl. : une essouble; v. T.-L., s.v. soble); 1549-57 ensouple (Habert, Metamorph. d'Ovide, 326 ds Hug.). Du b. lat. insubulum (Isidore de Seville, vie-viies.) « ensouple de tisserand »; ensouple par rapprochement avec souple. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Dubuc (R.). Ét. terminol. sur certains termes de text. Banque Mots. 1973, no6, p. 191. − Stempel (W.-D.). Zur Problematik nichtlateinischer Suffixe im Romanischen. In : Vermischte Beiträge. I. Heidelberg, 1968, p. 157.