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ENFONCEUR, EUSE, subst.
Personne qui enfonce quelque chose. Des romans qui n'aient pas été écrits dans des bordels par des enfonceurs de suppositoires (Bloy, Journal,1903, p. 163).
En partic.
[En parlant d'un chef d'armée victorieux] [Les dragons, à qui une redingote de Napoléon sert d'étendard :] La Redingote de l'Enfonceur! (G. d'Esparbès, Vent du boulet,1909, p. 46).L'assassinat de Mangin, après la guerre, les avait délivrés de ce terrible enfonceur, devant lequel n'avaient pu tenir les meilleurs généraux des armées allemandes (L. Daudet, Ciel de feu,1934, p. 163).
Enfonceur de portes ouvertes. Celui qui se gonfle d'orgueil d'avoir vaincu des difficultés déjà aplanies ou qui s'ingénie à démontrer une chose qui tombe sous le sens. Les enfonceurs de portes ouvertes que sont les médecins de l'heure actuelle (Huysmans, Là-bas,t. 1, 1891, p. 229).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃fɔ ̃sœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1718-1932; jusqu'à l'éd. de 1878 comprise, seulement au masculin. Étymol. et Hist. Av. 1555 fig. « celui qui approfondit » (Tahureau, Sec. Dial. du Democritic, p. 168 ds Hug.), attest. isolée; à nouv. [1686 d'apr. Pt Rob.] 1718 enfonceur de portes ouvertes (Le Roux, Dict. comique, p. 189). Dér. du rad. de enfoncer*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, p. 215. − Quem. 2es. t. 2 1971. − Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, pp. 409-410.