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ENDOSSE, subst. fém.
A.− Vx. Responsabilité, charge pénible qui retombe sur quelqu'un. Avoir, donner l'endosse (Ac. 1798-1878). Sur les cent cinquante chants dont se compose le psautier, l'on n'en débite plus habituellement qu'une trentaine. Cette monotonie engendre la routine et la récitation du psautier devient, dans ces conditions, une endosse, une corvée (Huysmans, Oblat,t. 2, 1903, p. 180).
B.− Arg., au plur. Épaules, échine. Je les prenais tous sur les endosses... les récrimineurs en tous sens... (Céline, Mort à crédit,1936, p. 452).La sueur lui glaçait les endosses. Une douleur lancinante lui tordait les reins (Le Breton, Rififi,1953, p. 232).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃do:s]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1. Ca 1450 « vêtement » (Mistere du Viel Testament, éd. J. de Rothschild, t. 6, p. 168, 47996) − xvies ds Hug.; 2. ca 1470 arg. « dos, épaules » (A. et S. Gréban, Mystère des Actes des Apôtres, fo107 vods Sain. Sources Arg. t. 1, p. 270); 3. 1482 fig. « charge, responsabilité » (Vie et Passion de Saint Didier, éd. J. Carnandet, p. 260). Déverbal de endosser*. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Chautard (É.). La Vie étrange de l'arg. Paris, 1931, p. 212. − Quem. Fichier. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 90.