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EMBRUN, subst. masc.
Poussière d'eau enlevée par le vent à la crête des vagues ou formée par les vagues qui se brisent. Au bout de la jetée (...) les paquets de mer vaporisaient de l'embrun (Hamp, Marée,1908, p. 34).Le vent chassait au visage un embrun humide et frais (Van der Meersch, Empreinte dieu,1936, p. 137):
... les crêtes déferlaient plus vives, les embruns, enfants du désespoir, s'éparpillaient et voltigeaient. Un nuage de mer fuyait sur la mer... Queffélec, Un Recteur de l'île de Sein,1944, p. 96.
P. métaph. Des avalanches de pierres qui (...) ravageaient la paroi décharnée et faisaient jaillir de l'abîme de monstrueux embruns de fumée (Peyré, Matterhorn,1939, p. 235).La bête [le cheval] renâcla dans le seau, elle se lava les narines et souffla des embruns dans le soleil (Giono, Hussard,1951, p. 26).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃bʀ œ ̃]. Ds Ac. 1932. Au plur. ds Dub. Étymol. et Hist. Début xvies. anbrun (J. Lemaire de Belges, Poésies attribuées, éd. Stecher, t. IV, p. 368 : Donc plaise à dieu que monseigneur dambrum Face de temps nubileux et danbrun. Une saison si belle ... Que les brouillas de discorde hors en gecte) ex. isolé; 1828 embrun (Lav.). Empr. au prov.embrum, déverbal de embruma « bruiner » (Mistral), correspondant à embrumer*. Fréq. abs. littér. : 56. Bbg. Quem. 2es. t. 4 1972.